Ces derniers jours, les attaques de loups se seraient multipliées dans le Vercors et le Trièves, envers les moutons et les vaches selon les éleveurs. Le maire de Chichilianne et d'autres élus sont donc allés à la rencontre du Préfet de l'Isère, ce lundi 3 juillet, pour faire part de leur désarroi.
Les éleveurs ne savent plus quoi faire, tout comme les élus, face aux attaques de loups. Elles se seraient multipliées, ces derniers temps, dans le Vercors et le Trièves. Les loups ne s'en prendraient plus seulement aux moutons, mais également aux vaches.
Ce lundi 3 juillet 2017, les maires des communes touchées sont allés exprimer leur mécontentement et leur désarroi au Préfet de l'Isère. Au moment même où le ministre de l'Ecologie va autoriser entre 36 et 40 tirs de défense en France jusqu'en juillet 2018. Une stratégie insuffisante pour les éleveurs, et dangereuse pour la viabilité à long terme de cette espèce protégée selon les défenseurs de la faune sauvage.
Lors de la rencontre, le Préfet de l’Isère a rappelé que l’État demeure mobilisé aux cotés des éleveurs en indemnisant leurs pertes et en accompagnant la protection des troupeaux (clôtures, chiens, effaroucheurs lumineux à proximité des habitations, …) qui constitue la réponse la plus urgente face aux attaques.
Un protocole d’effarouchement, rédigé par l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) sera d’ailleurs très prochainement signé par le Préfet.
Quant au ministre de l'Ecologie, Nicolas Hulot, il a promis de réunir toutes les parties pour élaborer "une nouvelle stratégie", mais il faudra attendre la fin de l'été.