La grogne s'amplifie contre la hausse du prix du diesel et le nombre de blocages prévus le 17 novembre 2018 ne cesse d'augmenter. Né sur internet, le mouvement est "justifié" pour 78 % des Français selon un sondage. Une page facebook recense toutes les actions prévues.
Les appels à bloquer les routes le 17 novembre prochain se multiplient sur les réseaux sociaux pour protester contre la hausse du prix du diesel. De nombreuses pages Facebook ont été créées pour recenser toutes les actions prévues.
"Mon mari râle depuis longtemps contre toutes ces augmentations et l'appel d'Eric a été l'étincelle qui a mis le feu aux poudres" explique Laurence Gadoud. Quelques heures après la publication par Eric Drouet, chauffeur routier en Seine et Marne, de la première page Facebook appelant au blocage des routes le 17 novembre prochain, Laurence a franchi le pas. Elle a décidé elle aussi de créer un "événement" Facebook pour bloquer la barrière de péage de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère.
Le succès a été immédiat et a même pris de court cette artisan en sellerie automobile installée dans le nord du département. De nombreux internautes l'ont contactée pour dire leur intérêt et parfois même pour organiser d'autres blocages.
A l'approche du 17 novembre, plus de 11 000 internautes se seraient ainsi dit "intéressés" pour participer à l'un des blocages prévus dans le département.
Entre Isère, Savoie et Haute-Savoie, une trentaine d'actions étaient annoncées à la date du 6 novembre 2018.
Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour France Info et le Figaro, 78 % des Français estiment "justifié" l'appel à bloquer les routes le 17 novembre prochain pour protester contre la hausse du prix du diesel, contre 22% qui le réprouvent.