Covid-19 : les tours de cou, de nouveau incontournables dans les stations de ski

Avec les dernières restrictions sanitaires et le port du masque obligatoire dans les remontées mécaniques, les ventes de tours de cou s'envolent dans les stations de ski. En Isère, une entreprise locale espère en écouler plus de 35 000 d'ici la fin de la saison.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils étaient déjà prisés l'hiver dernier. Cette année, avec la réouverture des remontées mécaniques et le durcissement des restrictions sanitaires, les tours de cou connaissent désormais un succès déroutant.

À Saint-Pierre-de-Chartreuse, une petite entreprise espère en produire, et en vendre, près de 35 000 d'ici la fin de la saison. Déjà 20 000 commandes ont été passées. "90 % de mes appels concernent des masques. Les gens demandent des renseignements, savoir si j'en ai en stock, quand auront lieu les prochaines livraisons. J'en ai un petit peu en magasin, mais je pense que tout va partir ce week-end", témoigne Raphaël Rossot, derrière la caisse du magasin Raidlight.

Ces tours de cou, bien connus dans le milieu du trail depuis des années, ont envahi les boutiques de ski dans les stations, depuis l'annonce du port du masque obligatoire dans les remontées mécaniques.

À Saint-Pierre-de-Chartreuse, une entreprise de production de tours de cou rencontre un grand succès suite à l'obligation du port du masque dans les remontées mécaniques. ©FTV

Plus de 90 % de filtration

Ils bénéficient de plusieurs atouts : sa fonction réutilisable évite la pollution des pistes avec de nombreux masques chirurgicaux. De plus, ces masques qui préservent le cou, mais aussi la bouche et le nez, ont un haut niveau de protection : "La norme pour un masque anti-Covid est une filtration supérieure à 90 %. Nous sommes à 94 %, donc on remplit pleinement les critères", se réjouit Martine Lauga, responsable de l'atelier de confection.

Catégorisées "masque de catégorie 1", ces protections demandent une main d'œuvre importante. Un empiècement est ajouté à un tour de cou classique, ce qui demande un travail de couture et de la précision. Malgré cela, la petite entreprise située en Chartreuse en confectionne près de 800 par jour.

Aujourd'hui, les deux principaux freins à la production de masques sont l'approvisionnement en matière première, mais également une problématique humaine.

Stéphane Bacconnier, directeur général de Raidlight.

Elle aimerait en produire davantage mais se heurte à quelques difficultés : "Aujourd'hui, les deux principaux freins à la production de masques sont l'approvisionnement en matière première, mais également une problématique humaine. Dans notre atelier, on embauche déjà 8 personnes. Mais face à la situation, nous sommes en mesure d'engager 6 à 8 autres salariés supplémentaires", regrette Stéphane Bacconnier, directeur général de Raidlight.

"La difficulté est de recruter des personnes qualifiées en confection à Saint-Pierre-de-Chartreuse", conclut-il.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information