Député La République en marche de l'Isère, Jean-Charles Colas-Roy est le co-auteur d'une tribune parue dans Le Monde ce lundi. Le parlementaire plaide pour "aller encore plus loin et encore plus vite afin d'agir face à l'urgence écologique".
"Une écologie progressiste, pertinente sur le plan économique et créatrice d'emplois" : le député LREM de l'Isère Jean-Charles Colas-Roy a lancé lundi 22 juin, avec l'eurodéputé de la majorité Pascal Canfin, une tribune dans Le Monde pour "aller encore plus loin et encore plus vite afin d'agir face à l'urgence écologique".
Le texte a été co-signé par 265 parlementaires de la majorité après que la Convention citoyenne pour le climat a rendu ses conclusions au gouvernement, dimanche. Les auteurs de la tribune se disent "fiers" des résultats du gouvernement en matière d'écologie et souscrivent "pleinement" aux ambitions du chef de l'Etat.
Ils listent les réalisations d'Emmanuel Macron depuis 2017 : "Des choix courageux et concrets (...) en mettant fin au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), au projet minier de Montagne d’or, en Guyane, ou encore au développement du mégacentre commercial d’EuropaCity (Val-d’Oise)."
Après 3 ans d'actions qui ont fait de la France le moteur de la transition écologique en Europe, nous voulons aller encore plus loin et plus vite afin d'agir pour le climat.
— Stanislas Guerini (@StanGuerini) June 22, 2020
Notre tribune avec @pcanfin, @JCColasRoy et les députés LaREM et Renaissance.https://t.co/QCv0kjJfxR
Pour le député Jean-Charles Colas-Roy, cette tribune met en avant "la nécessité d'accélérer le mouvement". "Une grande partie des propositions (de la Convention citoyenne pour le climat, NDLR) sont dans la continuité de notre action", explique le député de la majorité. Les 150 citoyens ont notamment proposé une révision de la Constitution pour pénaliser le crime d'écocide, la limitation des autoroutes à 110 km/h ou encore une série de mesures pour aller vers une "alimentation moins animale".
"Il ferait sens de recourir à un référendum"
Les signataires de la tribune demandent que ces pistes soient "écoutées et largement mises en œuvre, à travers les lois votées au parlement, à travers notre mobilisation en Europe lorsque la compétence se situe à cet échelon". Et M. Colas-Roy de souligner le caractère "clivant" de certaines propositions, comme la réduction de vitesse sur l'autoroute. "C'est pour cette raison qu'il ferait sens de recourir à un référendum", selon lui. Une option actuellement à l'étude au sein de l'exécutif.
Dans ce texte, les parlementaires plaident pour relancer le secteur de la construction "fortement créateur d’emplois non délocalisables, tout en réduisant nos factures énergétiques", peut-on lire sur le site de La République en marche. Il s'agirait d'apporter "une mutation écologique" à la politique de rénovation des logements, des écoles et d'autres bâtiments publics.
Des ambitions qui seraient possibles, selon les signataires, grâce au plan de relance européen initié par la France et l'Allemagne. Et ils comptent s'appuyer sur cette coopération pour atteindre leurs ambitions environnementales. "La bataille pour le climat et pour la nature ne se gagnera vraiment que si nous agissons tous", écrivent-ils encore dans cette tribune.
"L'idée est de montrer que notre ambition est là pour accentuer le travail mené par la Convention citoyenne", poursuit le député de l'Isère, saluant un "exercice inédit de démocratie participative". Autant d'objectifs que les 265 signataires comptent placer "au cœur de l'action de notre majorité présidentielle, en France comme en Europe".