L'enquête semble s'accélérer, 5 jours après la disparition de la petite Maelys à Pont-de-Beauvoisin. Un homme de 34 ans a été placé en garde à vue par les gendarmes ce jeudi 31 août 2017 dans la matinée. Selon nos informations, les gendarmes suivaient dès le début une "piste interne au mariage".
C'est l'information de cette matinée. Ce jeudi 31 août 2017, un homme de 34 ans, et non pas 24, comme annoncé dans un premier temps, a été placé en garde à vue dans l'enquête sur la disparition de la petite Maelys. L'information a été dévoilée par nos confrères de BFMTV et confirmée de sources proches de l'enquête.
Cet homme se trouvait "à proximité des lieux du mariage" lors duquel la fillette de neuf ans a disparu dans la nuit de samedi à dimanche. Son interrogatoire par les enquêteurs vise notamment à clarifier des incohérences apparues dans ses précédentes déclarations, selon une de ces sources.
De très nombreuses auditions de témoins ont déjà eu lieu depuis le début de l'enquête, quelque 250 personnes ayant participé au mariage et à deux fêtes voisines dans
la commune, le soir de la disparition, mais il s'agit de la première mesure de garde à vue.
Par ailleurs, selon des informations que la rédaction de France 3 Alpes a réussi à obtenir, les enquêteurs disposaient bien, depuis le début de l'enquête, d'une piste sérieuse "interne au mariage". On ne sait pas encore s'il s'agit de la même piste et si la personne en garde à vue est bien la même.
Selon nos informations, cette personne aurait été vue discuter une partie de la soirée avec la petite Maelys. Il se serait absenté vers 2h30 du matin, prétextant "aller chercher des cigarettes". La fillette n'aurait plus été vue après 3 heures du matin. Autre information : cette personne, apparemment un ami du père, aurait quitté les lieux quand les gendarmes ont été appelés.
Il convient bien évidemment de rester prudent. Nous ne sommes pas en mesure d'affirmer pour l'instant que cette personne est bien celle qui a été placée en garde à vue.
En attendant, les recherches sur le terrain se poursuivent. Elles sont rendues difficiles par les mauvaises conditions météo. Des plongeurs devaient à nouveau sonder la rivière Le Guiers ainsi que plusieurs étangs. Un drône est également mobilisé pour une cartographie en 3D du secteur. D'autres recherches devaient aussi avoir lieu près des Abrets où réside une partie de la famille.