Pour des raisons de sécurité, des travaux d'ampleur vont être réalisés dans le secteur du tunnel des Commères, sur la RD1091 en Isère. La route sera coupée en journée, du 13 au 17 mai, puis du 20 au 24 mai. En-dehors de ces dates, la circulation sera alternée jusqu'au 5 juillet.
Avis aux automobilistes : la route départementale RD1091 sera coupée en journée, du lundi 13 au vendredi 17 mai, puis du lundi 20 au vendredi 24 mai, de 8h30 à 17 heures, dans le secteur des Commères, a fait savoir le département de l'Isère, jeudi 2 mai. "La route est coupée afin d’assurer la sécurité des usagers durant les travaux de purge des blocs", indique le département dans un communiqué. En-dehors de ces dates, "la circulation sera alternée jusqu'au 5 juillet inclus".
Lors de la fermeture de la RD1091, dans le sens Grenoble-Briançon, les usagers seront invités à emprunter "la RD1075 et la RD994 jusqu’à Gap, puis la RN94 jusqu’à Briançon". Dans le sens Briançon-Grenoble, les véhicules légers pourront transiter par Gap, puis "emprunter la RD1085 et la RN85". Les véhicules de plus de 7,5 tonnes devront eux "transiter par la RD529, une fois arrivés à hauteur de Gap".
Plusieurs phases de travaux réparties sur trois ans
Ces travaux ont été décidés à la suite d'une étude "montrant de forts risques de chutes de blocs dans le secteur du tunnel des Commères". Ils doivent permettre d'"éliminer" ou de "conforter" ces blocs. "Les dispositifs de protection actuels sur cette section n’assurant plus une protection suffisante", précise le département.
L'enjeu est de taille : le tunnel des Commères est un axe stratégique entre Grenoble et Briançon. La RD1091, située après l’embranchement avec la RD530, en direction des Deux-Alpes, dessert notamment le col du Lautaret et le col du Galibier.
Le programme de sécurisation du secteur du tunnel des Commères "nécessite plusieurs campagnes de travaux qui s’échelonneront sur trois ans, au printemps et à l’automne, périodes où le trafic est plus faible", souligne la préfecture dans son communiqué. Cette première phase de travaux "devrait être celle qui perturbera le plus la circulation" et représente un coût de 1,5 million d'euros.