L’opération d’abandon simplifié d’armes, organisée par l’Etat au niveau national, vient de s’achever. En Isère, des milliers d’armes et de munitions ont été récupérées ou déclarées. Il s’agit principalement d’armes de chasse ou issues des Première et Secondes guerres mondiales.
"L’adhésion de nos concitoyens à cette opération (...) a été sans précédent" se félicite la préfecture de l'Isère dans un communiqué.
Du 25 novembre au 2 décembre, l'Etat organisait, au plan national, une opération d'abandon simplifié d'armes. En huit jours, en Isère :
- 2 297 armes ont été abandonnées à l’Etat,
- 627 armes ont été déclarées,
- 18 300 munitions et projectiles ont été collectés.
Cette action répondait à un besoin fort des usagers, notamment pour ceux ayant acquis des armes par héritage.
Préfecture de l'Isère
"Les concitoyens isérois qui ne détenaient aucun titre abandonnaient principalement des armes de chasse ou issues des Première et Seconde guerres mondiales" ajoute la préfecture de l’Isère.
"Près de 3 000 armes sont sorties de la clandestinité"
La préfecture ajoute que "près de 3 000 armes sont sorties de la clandestinité" lors de cette opération qui "participe grandement à prévenir les violences intrafamiliales, les accidents domestiques et les vols d’armes".
En Savoie, 939 armes et 39868 munitions ont été restituées à l'Etat, selon la préfecture.
Et après le 2 décembre ?
Selon le ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer, "au-delà du 2 décembre 2022, l’enregistrement de l’arme héritée ou détenue restera possible dans le SIA (Système d’Information sur les Armes, ndlr)" avant d'ajouter que "l’abandon d’armes pourra également se faire, comme classiquement, auprès des commissariats et brigades. En revanche, la procédure simplifiée tout comme l’exception d’absence de poursuites administratives ou judiciaires pour détention ou transport illégal d’arme sont uniquement valables pendant les 8 jours de l’opération spéciale."