Au congrès national de Grenoble, Youth for Climate France cherche un nouveau souffle

L'antenne française du mouvement mondial des jeunes pour le climat, Youth for Climate, va adopter une charte pour mieux encadrer ses actions, sept mois après sa création inspirée par le combat de la Suédoise Greta Thunberg. Ce samedi s'est achevé le congrès national du mouvement organisé à Grenoble.

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L'annonce a été faite samedi 2 novembre dans une salle annexe du Conservatoire de Grenoble, au terme des 3èmes assises du mouvement, durant lesquelles une centaine de jeunes militants écologistes venus de toute la France ont planché une semaine sur la direction à lui donner. 
 


Youth for climate France est majoritairement composé de lycéens et d'étudiants.

Les participants aux assises se sont accordés sur une stratégie commune destinée à "sauver le vivant" et à "garantir des conditions d'épanouissement collectif et individuel", ont-ils indiqué lors d'une conférence de presse.

"L'objectif de cette semaine de travail était de repartir avec un document établissant ce qu'on est et ce qu'on veut", a souligné l'un des organisateurs du rassemblement.

"Nous avons défini notre vision à long terme et des objectifs à atteindre, en accord avec nos principes. Désormais, il nous faut obtenir le consentement de tous les membres", a ajouté le jeune homme de 17 ans, précisant que la ratification du texte "prendra entre deux et trois semaines".

 Les militants se sont également interrogés sur la pertinence ou non d'un durcissement de leur engagement, qu'ils souhaitent avant tout "non-violent" tout en étant conscients du "peu d'impact" des mobilisations passées sur les politiques publiques.

 "Nous nous sommes posé la question de la désobéissance civile. C'est une alternative et il existe une diversité de tactiques. Mais nous souhaitons avant tout participer au démantèlement du système actuel de façon non-violente".

Créé mi-avril lors d'assises organisées à Nancy, cette déclinaison française du mouvement popularisé par Greta Thunberg revendique "un réseau très actif" de 130 groupes locaux, "dans les grandes villes comme dans les villages", mais sans donner le nombre total des participants.

Jeudi, le mouvement avait annoncé son intention de se joindre au collectif Avenir des Terres, pour "lutter contre la "bétonisation intensive"".

 

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