En Isère et particulièrement à Grenoble, alors que tous craignaient une nouvelle nuit de violences et de dégradations, la soirée a été particulièrement calme. Les services de l’État avaient déployé un important dispositif de police, des contrôles d’identité ont eu lieu dans le centre-ville dissuadant les éventuels fauteurs de troubles.
C'est le calme après la tempête. Tirs de mortiers d’artifices, affrontements, pillages, à Grenoble, tous s’attendaient à revivre une nuit agitée comme la veille. Mais, la soirée du samedi 1ᵉʳ juillet s’est déroulée dans le calme, contre toute attente. Et pour cause, en réponse aux événements du 30 juin, un important dispositif de sécurité avait été déployé dès ce samedi en fin de journée. Olivier Véran avait même annoncé des effectifs de police supplémentaires pour la ville de Grenoble.
Contrôles d'identité
Peu avant 19 h, les forces de l’ordre se sont positionnées sur les axes principaux du centre de la ville, place Grenette, place Victor-Hugo et place Félix-Pouillat. Des contrôles d’identité ont eu lieu aux abords du centre-ville et des équipes mobiles effectuaient des patrouilles dans la ville, dissuadant les éventuels fauteurs de troubles.
Au total, pour cette soirée de samedi, 152 policiers, 280 gendarmes et 151 sapeurs-pompiers étaient déployés sur le territoire isérois.
En milieu d’après-midi, les commerçants, encore debout, du centre-ville commençaient à se barricader, certains avaient même décidé de baisser le rideau prématurément. La circulation des tramways et des bus avaient été stoppés aux alentours de 18 h et l'accès aux trottinettes et vélos en libre-service avait aussi été bloqué toute cette nuit.
/regions/2023/07/02/64a1342311528_commerces.jpg)
Selon la préfecture de l’Isère, il n’y a pas eu d’interventions significatives et cinq personnes ont été interpellées en marge de violences urbaines ce samedi soir. Dans la région, la nuit a été un peu plus agitée en Haute-Savoie, la préfecture déplore trois interpellations liées aux violences urbaines dans la nuit de samedi à dimanche et des dégradations, principalement à Annecy et Annemasse.
En France, 719 personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi 1er juillet à dimanche 2 juillet.
