Crash d'un avion en Isère : les lycéens décédés étaient à l'école des pupilles de l'Air, les hommages se multiplient

Le ministère des Armées a précisé, samedi 12 septembre, que les lycéens, décédés dans l'avion qui a percuté la montagne, étaient des élèves de l'école des pupilles de l'Air, située à Montbonnot-Saint-Martin, non loin de Grenoble (Isère).

Le communiqué est tombé, samedi 12 septembre, en début de soirée. Le ministère des Armées a indiqué que les deux lycéens, un garçon et une fille, décédés dans le crash d'avion dans le massif de Belledonne un peu plus tôt dans la journée étaient des élèves de l'école des pupilles de l'Air (EPA), située à Montbonnot-Saint-Martin, à dix minutes de Grenoble (Isère). Ils étaient scolarisés en classe de terminale et de première.
 


Dans ce communiqué, il est également indiqué que ce vol, de découverte, avait été effectué "dans le cadre du Brevet d’initiation aéronautique (BIA)". La troisième personne décédée dans cet accident, âgée de 42 ans, était "réserviste citoyenne". Elle était licenciée au club du Versoud. "Ces réservistes ont un lien particulier avec l'institution militaire", nous a déclaré le Colonel Yann Villevieille, commandant et patron de l'écoles des pupilles de l'Air, très ému.

"On est effondrés, c’est un drame pour l’école, les élèves, les cadres, pour tout le monde. C'est une immense émotion et une grande tristesse pour tout le monde", a t-il réagi ce dimanche. Il ignore encore si un hommage leur sera rendu dans les prochains jours : "On va respecter la volonté des familles, et déterminer dans les prochaines heures ce qui va être fait."

 

"Deux Pipins nous ont quittés trop vite"


La ministre des Armées, Florence Parly, et la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, Geneviève Darrieussecq, ont adressé "leurs condoléances" aux proches et familles des victimes, "ainsi qu'à l'ensemble des personnels de l'école des pupilles de l'Air". "Au-delà de l'armée de l'Air et de l'Espace, c'est toute la communauté de défense qui est aujourd'hui en deuil."

Sur Twitter, l'Armée de l'Air et de l'Espace a réagi : "Deux Pipins nous ont quittés trop vite en vivant leur passion", est-il écrit.
  Le ministère des Armées a également annoncé qu'une cellule de soutien psychologique avait été mise en place "afin d'accompagner les élèves, l'encadrement, le corps enseignant et les familles touchés par ce tragique accident".

En hommage aux victimes, les photos de la page Facebook  et du compte Twitter du ministère des Armées ont été changées. Le fond est désormais noir. C'est également le cas sur la page Facebook de l'écoles des pupilles de l'armée de l'air, où un bandeau noir est apparu sur la photo de profil ce matin.

Le Colonel Yann Villevieille, commandant et patron de l'écoles des pupilles de l'Air depuis le 4 septembre, nous a fait part de son émotion. "On est effondrés, c'est un drame pour l'école, les élèves, les cadres, pour tout le monde." 
 
 

Le seul lycée de la défense de l'armée de l'Air


Le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l'Espace (CEMAAE), le général d’armée aérienne Philippe Lavigne, a fait part de sa "tristesse" et de celle de "tous les aviateurs" dans le communiqué du ministère des Armées. Jean-Pierre Forsans, officier de réserve au sein de l'EPA 749 et responsable de la communication et trésorier de l'Association de l'école des pupilles de l'air, s'est dit "catastrophé. C'est une peine incroyable et immens, une épreuve atroce. Les Pipins sont une grande famille".

L’école des pupilles de l’Air (EPA) de Grenoble-Montbonnot est présentée comme le seul lycée de la défense de l’armée de l’Air. Créé en 1941 pour venir en aide aux familles de l'aéronautique militaire et civile, il est aujourd'hui ouvert à tous les élèves, de la 6e aux classes préparatoires, qui répondent aux critères d'admission. L'EPA accueille chaque année environ 700 élèves, majoritairement des internes.


 

Samedi, peu après 10 heures un avion de tourisme de type Robin DR-400 a percuté "de plein fouet" (CRS Montagne) la montagne sous le Pas de la Coche, dans le massif de Belledonne, avant de prendre feu. Les trois personnes à bord, une femme de 42 ans et deux adolescents, n'ont pas survécu.

Une équipe de la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens de Paris est attendue dimanche pour poursuivre les investigations, accompagnée de deux enquêteurs du bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour la sécurité de l'aviation civile. 
 
L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité