Un avion de tourisme a percuté la montagne sous le Pas de la Coche, à Laval (Isère), ce samedi 12 septembre. Trois personnes sont décédées : femme deans et deux lycéens.
Un petit avion de tourisme a percuté la montagne sous le Pas de la Coche, à Laval (Isère), dans le massif de Belledonne, ce samedi 12 septembre. Trois personnes sont décédées à bord d'un véhicule de type "Robin DR-400" : deux femmes et un homme. Une femme était âgée de 42 ans. Les deux autres victimes sont des lycéens. Aucune identité n'a été confirmée. Des autopsies des corps, évacués dans l'après-midi, vont être réalisées.
"La Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs est co-saisie de l'enquête avec la compagnie de gendarmerie de Domène", a indiqué la Procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, dans l'après-midi.
Selon France Bleu Isère, il s'agissait d'une sortie personnelle d'une des adhérentes de l'Aéroclub avec deux lycéens.
L'aéronef est parti ce matin de l'aérodrome du Versoud. L'alerte a été donnée par des bergers aux sapeurs-pompiers de l'Isère à 10h28. Des gendarmes spécialisés dans l'identification criminelle se sont rendus à l'aérodrome du Versoud.
L'avion a pris feu
Les CRS Montagne de l'Isère nous ont indiqué que l'avion "s'était crashé" et "avait tapé de plein fouet" la montagne. L'appareil a pris feu. Vincent Gelezuinas, commandant de la compagnie de gendarmerie des transports aériens de Lyon, a affirmé lors d'un point presse en fin d'après-midi, que les conditions météorologiques "n'étaient pas mauvaises" et que "les débris de l'avion étaient très concentrés. La zone d'impact est limitée".
Un hélicoptère - le Dragon 38 - a été dépêché sur place, tout comme les CRS Montagne et une équipe de sapeurs-pompiers du SDIS de l'Isère, venus en renfort en raison du feu. L'intervention est terminée pour ce samedi. Les investigations, "plus poussées", vont reprendre dimanche matin avec l'arrivée de renforts : deux hommes du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) et des hommes de la section de recherches de Gendarmerie des transports aériens de Paris.
La zone où s'est produit le dramatique accidente est interdite de survol. Elle est également inacessible à pied.