REPLAY VIDEO. Grenoble : le port du burkini autorisé dans les piscines de la ville, revivez le conseil municipal sous tension

Ce lundi 16 mai, le conseil municipal de Grenoble a autorisé le port du burkini dans les piscines de la ville à une courte majorité de 29 voix pour et 27 voix contre. Revivez ce conseil municipal inédit.

Il était très attendu. Ce lundi 16 mai à 15h avait lieu à Grenoble, au Forum de la métropole, le conseil municipal au cours duquel la modification du règlement des piscines municipales était débattue et soumise aux votes des élus. Au cœur de ce sujet, la question du burkini qui divise la classe politique depuis plusieurs semaines. Après des heures de débat et de prises de paroles, la délibération est adoptée  France 3 Alpes vous propose de revivre ce conseil municipal.

  Replay Vidéo du conseil municipal de Grenoble 

Revivez le conseil municipal commenté 

21h25 : Les oppositions viennent de quitter le conseil en signe de désaccord. 

21h00 : Laurent Wauquiez, président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (LR) annonce la coupure de toute subvention à la mairie de Grenoble. Plus tôt dans la journée, Eric Piolle estimait à 1,5 millions d'euros la participation de la Région aux investissements municipaux.

20h52 : 29 voix pour, 27 voix contre et 2 abstentions, la délibération concernant la modification du règlement des piscines municipales est adoptée. Le port du burkini est autorisé dans les piscines de la ville.

20h50 : Place au vote concernant la modification du règlement des piscines municipales de Grenoble. 

20h30 : Eric Piolle poursuit : " Le débat que nous avons aujourd’hui à la piscine, nous ne l’avons pas dans les gymnases municipaux où il n’y a aucun interdit vestimentaire, les sportifs peuvent donc y venir avec le voile " avant de conclure, "nous allons passer au vote." 

Le burkini n’est jamais que le port du voile à la piscine

Eric Piolle, maire de Grenoble

20h20 : Eric Piolle revient sur le fond du débat : "Pour le fond, il s’agit de trois combats, le premier est un combat féministe, pour que l’on arrête de poser des interdits aux femmes, le deuxième est un combat qui est une question de santé, se protéger du soleil etc et le troisième volet évidemment, la laïcité. Aujourd’hui, rien n’interdit le port des vêtements religieux dans l’espace public y compris à la piscine."

20h07 : Eric Piolle prend la parole, la dernière prise de parole avant le vote : "Aujourd’hui est un jour particulier, non pas que cette délibération soit le cœur de notre projet, mais nous avons tous perçus la charge symbolique autour de cette délibération. Je voudrais dire qu’il a été fait référence à plusieurs reprises à l’Afghanistan et à la burqa, je pense que nous devons faire attention au terme que nous utilisons, le burkini n’est pas la burqa à la piscine. Faisons attention à ne pas amener trop de confusions dans ce domaine-là.

Je voulais dire aussi que la délibération que nous avons aujourd’hui, nous ne sommes pas les seuls à l’avoir, il y a pleins de piscines qui n’ont pas interdit les maillots de différentes longueurs, on pense à Rennes notamment. De fait, ce n’est pas une autorisation, mais une non-interdiction du port du burkini. Ce sujet est lui-même un non-sujet qui génère des tensions, ce qui nous soude, c’est Grenoble capitale verte, c’est ce que nous faisons dans les déplacements, la promotion des modes de déplacements non-carbonés, la lutte contre la pollution."

19h45 : La séance du conseil municipal est suspendue pour une dizaine de minutes. 

19h30 : Alain Carignon, actuel conseiller municipal et ancien maire de Grenoble, prend la parole : "Il s’agit de flatter les communautés, d’exacerber les différences ou chacun est replié sur les appartenances ethniques, c’est l’opposé total de l’héritage de la Révolution Française, qui a pour objet de promouvoir les citoyens et qui dépasse leur origine pour construire un avenir plus grand qu’eux-mêmes. C’est ça, la vocation de la France. Vous exploitez à fond, et c’est très moderne, le réflexe de consommateur, de la vie publique sans jamais adhérer à un modèle d’ensemble, comme si la vie publique était devenue un supermarché. Vous rejetez toutes les initiatives. C’est quelque chose qui est étranger à votre entendement. En abolissant tout repère, vous abolissez tout dehors et tout dedans. Qui est la première victime si ce ne sont les plus faibles ? Cette marche forcée qui veut inscrire dans le marbre. Vous le conduisez malgré la division des Grenoblois, malgré la division de votre majorité. C’est une soumission à l’islamisme, et elle montre que Grenoble ne peut pas compter sur vous. Il conclut : « Nous vous demandons de retirer cette délibération et si vous décidez de la maintenir, nous vous demandons de consulter les Grenoblois."

19h10 : Antoine Back, Grenoble en Commun, insiste sur la complexité de la décision : "l’objet de cette délibération, ce soir, est clairement à ranger dans la catégorie des problèmes complexes. Un article précis soulève les passions jusqu’à occulter l’ensemble de la révision. Comment notre municipalité a-t-elle abordé sur ce sujet complexe, comment va-t-elle le trancher ? Nous sommes traversés par des opinions différentes, des désaccords au sein de nos débats internes. Malgré cela notre engagement pour une action municipale audacieuse, transformatrice est sincère, profond et indéfectible. Par ce vote différencié, nous exprimons toute la complexité d’un sujet abandonné aux collectivités locales par un gouvernement démissionnaire au risque de laisser surgir sur le territoire national de réelles inégalités. Malgré tout cela, nous continuerons ensemble de faire Grenoble en Commun."

19h00 : Amel Zenatti, membre de la majorité, prend la parole : "Cette délibération suscite des débats souvent caricaturaux se focalisant sur un seul et unique aspect le port d’un maillot de bain couvrant auquel on confère un caractère religieux. Ce sujet divise jusqu’au sein même de notre majorité. Nous sommes ainsi un certain nombre d’élus du groupe Grenoble en Commun a exprimé notre vote contre. Nous n’avons pas le sentiment de nous déjuger du mandat que les électeurs nous ont confié. Il n’a jamais été question de ce fait dans le projet de Grenoble en Commun. Nous n’avons rien de commun avec les discours abjects de l’extrême droite qui cherche a faire de nos compatriotes de confessions musulmanes la source de tous nos maux. Nous n’adhérons pas au discours actuel qui détourne le concept de laïcité afin de pointer un ennemi intérieur sur fond de délire séparatiste. Nous savons tous que le débat se focalise sur ce qu’on appelle le burkini. Il n’est pas un signe religieux. Il est devenu en réalité un instrument. Que le port du burkini soit revendiqué par des militantes féminismes n’enlève rien au fait qu’il est le résultat d’une injonction patriarcale.
Le burkini est l’introduction d’une discrimination importante entre les femmes et les hommes et entre les femmes elles-mêmes. Est-ce vraiment le rôle de notre conseil municipal de s’octroyer le droit d’arbitrer le rapport de forces à l’œuvre dans l’Islam et l’Islam politique ? Nous sommes convaincus que nos concitoyens souffrent de nombreuses discriminations, au niveau de l’emploi, du logement, de l’accès aux droits. Monsieur le maire, mesdames et messieurs, ne nous trompons pas de combat. Retrouvons le chemin de l’apaisement et de la réconciliation".

18h55 : Chloé Pantel, du groupe "Grenoble en commun", est la première membre de la majorité municipale à s’exprimer. Elle rappelle les raisons pour lesquelles la modification du règlement des piscines était indispensable : "Plusieurs institutions nationales et européennes ont déjà pris position sur le sujet. En 2018, Jacques Toubon, défenseur des droits, a rappelé dans une de ses décisions que seules l’hygiène et la sécurité pouvaient justifier des restrictions des tenues de baignades dans les piscines municipales. Il citait notamment la nécessité de respecter les articles 9 et 14 sur la liberté de penser de conscience et de religion. Il apparaît que le règlement intérieur des piscines de Grenoble se situe aujourd’hui hors du cadre légal. C’est pourquoi il doit évoluer. La liberté de choisir son maillot dans le respect des normes d’hygiène et de sécurité, ni plus ni moins. Mais le débat a pris une toute autre ampleur. Notre République place au centre de ses valeurs la liberté, c’est en son nom que nous entendons laisser à chacun et chacune la liberté de se vêtir comme il le souhaite sans avoir à exposer les raisons de son choix."

18h50 : 10 membres de l’opposition ont pris la parole sur les 14 membres de l’opposition. La parole est maintenant donnée au groupe GEC, Grenoble en Commun. 

18h40 : Anne Roche, membre de l’opposition exprime à son tour sa déception : "Mon sentiment est la déception, je suis déçue de votre attitude. Vous allez créer des tensions à Grenoble dans les piscines et les communautés qui sont inacceptables. Je ne comprends pas votre attitude. Est-ce que vous avez pensé à toutes celles qui se baignent en tranquillité, en discrétion ; ces femmes qui se battent au quotidien pour être libre, pour ne plus être sous le joug d’un vêtement, un bout de tissu qui vous contraint et vous enlève la liberté, qui vous stigmatise ? Quelle image renvoyons-nous ? J’ai honte, pour moi, ce texte est lamentable. Vous parliez d’un bout de tissu, et en disant ça, vous bafouez les femmes musulmanes qui se battent pour exister librement. Dans les piscines ou ailleurs, c’est aux hommes de savoir se tenir et pas aux femmes de se cacher." 

Vous allez créer des tensions à Grenoble dans les piscines et les communautés qui sont inacceptables.

Anne Roche, membre de l'opposition

18h30 :  Cécile Cenatiempo, membre de l’opposition de gauche prend la parole : "Au moment où nous avons besoin de solidarité, vous nous plongez dans un débat qui divise et qui fracture. Nombreux sont celles et ceux qui vous ont demandé de retirer cette délibération. Il s’agit d’un non sujet pour lequel vous avez fait un nombre incalculable de plateaux TV, de radios, etc. Nous sommes des élus qui ont une vision différente de la vôtre. Le burkini n’est pas une question de laïcité, ce n’est pas un maillot de bain comme les autres. Avez-vous pensé une seule seconde à l’impact qu’aurait cette modification du règlement ? Avez-vous pensé aux possibles remarques, aux possibles injures ? Voire pire, si elles refusaient de le porter ? Une règle qui restreint peut-être parfois une règle qui protège, monsieur le maire."

18h15 : C’est au tour de Nicolas Pinel, groupe opposition de la société civile, divers droite et centre, de prendre la parole : "Sur le modèle d’Eric Zemmour, tu utilises une communauté religieuse, tu utilises cette communauté qui n’a rien demandé, qui doit à nouveau se retrouver sous les feux des projecteurs alors qu’ils demandent simplement à pratiquer leur religion. Eric Piolle tu es le Zemmour de gauche, le Zemmour grenoblois, il va falloir l’assumer. Nous n’avons pas besoin de sujet qui divise, mais de projet qui nous permet d’avancer ensemble. C’est dégueulasse d’utiliser les Musulmans de Grenoble pour servir ton ambition présidentielle et ton buzz national. Vous devriez agir pour une réelle inclusion de tous et de toutes dans notre ville.
Il faudrait inclure les plus précaires directement impactés pour l’augmentation des prix, inclure les quartiers sud de Grenoble et les grands oubliés de vos huit ans de mandat. Inclure ces femmes, ces ados, ces personnes en situation en handicap, nos personnes âgées. Tous ces Grenoblois en situation de fragilité qui aujourd’hui n’osent plus sortir dans les soirées à Grenoble. Monsieur le Maire ne divisez pas les Grenoblois, ne créez pas de situations encore plus conflictuelles lorsqu’il s’agira de concilier les femmes en burkini, les femmes aux seins nus et leurs enfants. Monsieur le Maire, revenez à vos responsabilités de maire et retirez cette délibération inutile et dévastatrice." 

18h08 :  Elle évoque le symbole que représente le burkini : "Tout n’est pas que bout de tissu comme vous l’évoquiez dans votre délibération. Un drapeau est un bout de tissu, mais il a du sens, une écharpe tricolore est un bout de tissu, mais il a du sens, il en va de même pour le burkini, c’est un bout de tissu qui a du sens, c’est un étendard islamiste qui a pour seul but de cacher le corps de la femme. Les femmes musulmanes en grande majorité souhaitent être considérées comme des citoyennes. Le voile, comme le hijab et le burkini, remet totalement en cause l’égalité entre les hommes et les femmes. Il est sexiste parce qu’il ne s’applique pas aux hommes et il est patriarcal, car il positionne les femmes en dessous des hommes. Je pense que nos différences sont l’identité de notre démocratie. En faisant cela, nous stigmatisons des Français qui veulent vivre librement. Nous morcelons notre société et nous remettons les Français et les Françaises les uns contre les autres."
 

18h05 : Nathalie Béranger, conseillère municipale d'opposition de droite, renchérit et défend l’égalité entre les hommes et les femmes : « Cette délibération va à l’encontre de toutes ces luttes des femmes pour l’égalité des sexes. Vous êtes sur le point de cautionner le voilement qui est la pratique la plus discriminatoire entre les femmes et les hommes. » 

18h00 :  Brigitte Boer, groupe d’opposition divers droite et centre, prend la parole : « J’ai été très choquée par la délibération que vous proposez sans vous préoccuper de la tempête que vous alliez déclencher. Vous n’êtes pas le nombril du monde, vous êtes seulement le maire de Grenoble. Vous ne vous êtes pas intéressé à ce qui est le quotidien de la majorité des gens. Je ne suis ni musulmane ni islamologue, mais plutôt que de me renfermer dans des croyances, j’ai cherché à comprendre. La volonté de se baigner en burkini dans les piscines est une volonté islamiste. Évoquer l’argument d’égalité en évoquant le voile est un non-sens. En voulant autoriser le burkini, vous favorisez ceux qui véhiculent ce discours d’obscurantisme et vous aidez à stigmatiser les musulmans et surtout les musulmanes qui voudraient juste vivre tranquillement sans se faire remarquer ». Avant de conclure, « vous favorisez la séparation entre les communautés. J’espère que cette délibération ne sera pas adoptée, mais vous avez déjà fait beaucoup de mal en la proposant. »

17h58 : Hosny Ben-Redjeb met en garde le maire : "le burkini peut sembler anodin mais sous le vernis se cachent des enjeux sociétaux où le statut de la femme est central". Il conclut son intervention en citant un à un les prénoms de "toutes toutes les femmes de la majorité" pour "leur demander de rejeter ce texte".

17h55 : Hosny Ben-Redjeb explique que "le changement de règlement dans les piscines municipales vise à satisfaire un projet obscurantiste et ne répond pas aux préceptes du livre saint." Selon lui, "s’opposer au burkini, ne relève pas de l’islamophobie, il s’agit de refuser un communautarisme". Le conseiller municipal affirme qu'"accorder au port du burkini une dimension libératrice, serait faire preuve de naïveté et d’aveuglement." 

17h50 :  Hosny Ben-Redjeb s'adresse directement à Eric Piolle : "Est-ce-que ce sujet est essentiel pour les Grenoblois ? En tous cas, il ne l’est pas pour les Français de confession musulmane qui en a marre d’être montrée du doigt. Tout le monde en a marre de ces sujets clivants et dit avoir honte d’être Grenoblois".

17h45 : Hosny Ben-Redjeb commence son intervention en rappelant que son groupe AEC est "défavorable à cette délibération et demandera le vote à bulletins secrets pour que chacun puisse exprimer sa voix sans subir de pressions."

17h41 : C'est au tour d'Hosny Ben-Redjeb, ancien membre de la majorité municipale devenu depuis conseiller municipal d'opposition et membre du groupe "Avenir Ensemble en Confiance" (AEC), de prendre la parole.

17h40 : Emilie Chalas conclut en s'adressant à Eric Piolle : « Monsieur le Maire, si votre burkini vous est si cher, portez-le vous-même. » 

17h35 : la députée, émue, poursuit son discours : " Ce jour est historique celui où vous nous demandez de voter et d’acter à un renoncement sur le droit des femmes, il restera comme le symbole de votre déchéance politique. J’ai le cœur serré en voyant des personnes de votre majorité voter un texte d’un archaïsme incroyable pour votre seul intérêt politique. Votre débat incite les femmes à cacher leur corps aux yeux des hommes alors que nos ainées ont tant sacrifié pour le droit des femmes. Votre position fait régresser les femmes et les soumet au patriarcat. Votre texte n’est pas à destination des femmes, mais à destination de ceux qui les regardent."    

17h30 : La députée Emilie Chalas prend la parole, elle exprime sa consternation : "vous faites honte aux musulmans et la ville de Grenoble, notre ville est devenue la risée de la France. Ce n’est pas un débat sur la laïcité, sur les conditions d’hygiène et de sécurité dans l’eau, c’est un débat politique. C’est un débat dangereux. Sa portée est immense et votre responsabilité sera considérable."  

17h28 : Elle termine le détail de ce règlement : "Nous voulons un règlement qui répond à des considérations de sécurité et d’hygiène imposées par le code du sport et de la santé publique. Nous voulons un règlement qui ne soit pas discriminant qui respecte la loi et qui permet l’égalité à toutes et tous". 

17h20 :  L’adjointe en charge des sports Céline Mennetrier détaille le nouveau règlement des piscines municipales.

Au cours des saisons les actes d’incivilités se sont accrus, la présence d’agents de sécurité avait été apportée pour répondre à ces incivilités. Mais sans succès. Cette année, nous allons mettre en place des médiateurs et médiatrices aux abords des bassins.

Céline Mennetrier, adjointe en charge des sports

 

17h15 :  La délibération sur le nouveau règlement intérieur des piscines municipales applicable à compter du 1er juin 2022 débute. Au cœur de cette délibération, l’autorisation du port du burkini.  

17h05 : les membres de l'association Alliance citoyenne se sont donnés rendez-vous à la salle Rouge, une salle de spectacle à Grenoble pour suivre en direct la retransmission du conseil municipal. 

17h00 : La délibération concernant le règlement des piscines municipales n'a toujours pas commencé. 

16h40 : Après avoir abordé le sujet du burkini lors des questions orales du début de conseil municipal, les élus délibèrent sur d'autres sujets. Parmi lesquels, le tarif des spectacles et des ateliers au théâtre municipal de Grenoble et les effectifs municipaux, la suppression de certains postes notamment. 

16h00 : "Ce sont des affirmations sans fond et sans nuances. Vous avez l’art d’inventer des fake news et d’alimenter les rumeurs", répond Eric Piolle. 

15h50 : Dernière question orale. La parole est donnée à Alain Carignon, ancien maire de Grenoble de 1983 à 1995. Dans un premier temps, il fustige Eric Piolle : « vous êtes un partenaire de l’islam politique, avant d’ajouter, vous fermez les yeux sur les dérives de l’extrême gauche à Grenoble. »

L'élu fait référence à l'article de nos confrères du Parisien qui dénonce les pratiques de l'association Alliance citoyenne, à l'origine du débat sur le burkini. L'organisation aurait procédé à un fichage et des notations concernant l’origine ethnique et les positions religieuses de certains musulmans.

Enfin sa question : Est-ce que vous pouvez nous garantir que vous n’avez pas bénéficié de ce fichage si jamais il a existé ? Et que vous n’avez pas bénéficié d’un vote communautaire connaissant vos liens avec l’Alliance citoyenne ? 

15h40 : Alors que le conseil municipal suit son cours, à l'extérieur plusieurs centaines de personnes manifestent.

 

15h35 : Le maire Eric Piolle estime la participation de la région aux investissements municipaux à hauteur d'1,5 millions d'euros.

15h30 : L'élu fait référence à la prise de position de Laurent Wauquiez au sujet du burkini. Au début du mois, le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, avait annoncé la coupure de toute subvention de la région à la ville de Grenoble si le port du burkini était autorisé dans les piscines municipales.

15h25 : L’élu d’opposition Olivier Six, interroge le maire sur la modification du règlement des piscines municipales de Grenoble et notamment sur la baisse des subventions que pourrait entraîner cette modification.

15h20 : Eric Piolle, répond par la négative. Pour lui, demander des créneaux non-mixtes ou des horaires différenciées va à l'encontre de la loi de 1905, "j'y suis formellement opposé !" conclut-il.

15h17 : Anne Roche, conseillère municipale, pose la première question à Eric Piolle :  Après avoir autorisé le port du burkini pouvez-vous nous assurer que vous ne mettrez jamais en place des horaires réservées aux seules femmes portant le burkini ?

15h13 : début des questions orales.

15h07 : "Vous n'avez pas honte" interpelle la députée Renaissance Emilie Chalas quand Eric Piolle évoque la burqa en Afghanistan.

15h05 : Eric Piolle prend la parole, il évoque la justice climatique, les inégalités et la sècheresse qui frappe la France actuellement.

15h00 : Après l'appel réalisé par Pierre-André Juven, le conseil municipal débute. 

14h57 : Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, arrive dans la salle du conseil municipal. Il est assailli par les caméras.

14h50 : A l'intérieur de la salle, 13 caméras et plus de 30 journalistes accrédités pour ce conseil municipal. 

14h47 : Emilie chalas, députée (LREM/Renaissance) se confie à France 3 Alpes, avant de rentrer dans la salle du conseil municipal. 

Aujourd’hui j’affirme mes positions et je soutiens évidemment cette manifestation qui pour moi est apolitique, pour moi c’est le droit des femmes qui est en cause, il s’agit de ne pas régresser. Donc oui à la manifestation, non au burkini.

Emilie Chalas, députée à la 3ème circonscription de l'Isère

14h45 : Le conseil municipal a lieu au Forum, à la métropole de Grenoble. Face à l'ampleur de l'événement, un dispositif de sécurité a été mis en place. Nous vous en parlions dans notre article ce matin.

14h30 : Parmi eux, des citoyens engagés à gauche, mais pas encartés, à l’origine d’une pétition signée par près de 2600 personnes, se réunissent devant la métropole de Grenoble pour une mobilisation silencieuse. Ils brandissent des affiches "non à la délibération". Dans leur pétition, les signataires réclament la suppression de la délibération sur le règlement des piscines. « Pour nous, ni le voile, ni le burkini sont synonymes de liberté des femmes », confie un des signataires de la pétition.  

14h : différents groupes d'oppositions se sont donnés rendez-vous devant le Forum de la métropole de Grenoble pour exprimer leur désaccord concernant l'autorisation du burkini dans les piscines municipales.

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