Des tensions, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites à Grenoble ce jeudi 23 mars, ont eu lieu entre près de 300 personnes, parties dans un cortège sauvage, et les forces de l'ordre.
Des premières tensions ont éclaté en marge de la manifestation contre la réforme des retraites, ce jeudi 23 mars, à Grenoble. Après une manifestation sans incident dans l'après-midi entre la gare et la place de Verdun, un cortège sauvage est parti dans les rues de Grenoble.
Près de 300 personnes sont parties dans ce cortège sauvage, peu après 20 heures, dans les rues voisines de la place de Verdun.
Un peu avant 21 heures, des premiers feux de poubelles ont été constatés dans le centre-ville de Grenoble, à quelques centaines de mètres de la place de Verdun, lieu d'arrivée de la manifestation de l'après-midi. Les forces de l'ordre ont répliqué par une première salve de lacrymo.
Comme lors de la soirée du 21 mars, des heurts entre manifestants et forces de l'ordre ont éclaté dans le quartier Championnet.
Aux environs de 22h30, quelques tensions étaient encore en cours rue Lesdiguières avec une importante présence des forces de l'ordre.
13 interpellations
Au moins deux personnes ont été interpellées dans la soirée, dont une jeune femme qui a tenté de "jeter" une poubelle sur un fourgon de la police.
Une autre personne a été interpellée, alors que les tensions se concentraient dans les grands boulevards de Grenoble, notamment sur l'avenue Foch. Un important dispositif de sécurité a été mis en place tout au long de la soirée.
Au total, 13 interpellations ont été menées au cours de la soirée, indique la préfecture de l'Isère. "La manifestation (de l'après-midi, ndlr) s'est déroulée sans heurt, avec 160 policiers mobilisés au maximum dans la journée", poursuit la préfecture.