Au lendemain du rejet des motions de censure contre la réforme des retraites, l'intersyndicale avait appelé à la manifestation dès 19h dans le centre-ville de Grenoble. Près de 5 000 personnes ont défilé dans le calme. A l'issue de la mobilisation, des heurts ont éclaté entre casseurs et forces de l'ordre.
La réforme des retraites a été adoptée après le rejet des deux motions de censure à l'Assemblée Nationale, ce lundi 20 mars. Au lendemain, l'intersyndicale avait appelé à intensifier la mobilisation. Une manifestation était organisée dans le centre-ville de Grenoble.
Le départ a été donné à 19h45 de la place Hubert Dudebout. Selon les syndicats et la préfecture, près de 5 000 personnes ont défilé dans le centre-ville. A l'issue de la manifestation aux flambeaux qui s'est déroulée dans une ambiance bon enfant, des affrontements ont éclaté entre forces de l'ordre et casseurs. Plusieurs actes de vandalisme ont émaillé la soirée. Selon la préfecture, les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation. Retour sur cette soirée.
23h20 : Les heurts ont pris fin après deux heures d'affrontements. Les forces de l'ordre ont dispersé la centaine de casseurs. A l'heure du bilan, du mobilier urbain a été vandalisé. De nombreux abris-bus et des vitrines ont été caillassés. Des dizaines de poubelles ont été incendiées.
"Feu à l'Elysée", "cette fois nous sommes en guerre", plusieurs tags ont été retrouvés sur des devantures de commerces et d'abris-bus du centre-ville de Grenoble.
22h45 : Les affrontements continuent dans le centre-ville de Grenoble. Repliés sur la place Victor Hugo, les casseurs poursuivent leurs jets de projectiles. La police réplique de nouveau à coup de gaz lacrymogène.
22h35 : Les forces de l'ordre ont encerclé les casseurs dans le quartier Championnet.
22h20 : Le face à face se poursuit entre policiers et casseurs à l'angle du boulevard Gambetta et du cours Berriat.
22h15 : De nouveaux affrontements se déroulent entre la place Championnet et la rue de Turenne. Les forces de l'ordre tentent de disperser la centaine de casseurs avec des gaz lacrymogènes. L'atmosphère est irrespirable.
22h05 : Plus d'une centaine de casseurs avancent dans le centre-ville. Ils incendient des poubelles, cassent du mobilier urbain sur leur chemin et montent des barricades dans les rues. Cette manifestation sauvage est née une fois la marche aux flambeaux terminée sur la place Victor Hugo.
21h55 : Les casseurs progressent vers le cours Jean Jaurès. Ils avancent vers la rue Condorcet scandant "tout le monde déteste la police".
21h45 : Plusieurs poubelles ont été incendiées. Les sapeurs-pompiers tentent de les éteindre au plus vite pour éviter leur propagation.
21h30 : Alors que la manifestation « officielle » encadrée par l’intersyndicale prenait fin sur la place Victor-Hugo, un nouveau cortège emmené par des jeunes encagoulés a pris la direction du boulevard Gambetta.
Des jeunes ont caillassé l'agence bancaire BNP Paribas située à l'angle de la place Victor Hugo et de la rue Béranger.
Des premiers heurts ont également éclaté entre forces de l'ordre et les casseurs. Quelques jets de pierre ont été lancés. Aux jets de pierre, les CRS ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
21h15 : La tête de cortège arrive progressivement sur la place Victor Hugo, lieu d'arrivée de la manifestation. Flambeaux éteints, les participants continuent d'exprimer leur colère contre la réforme des retraites.
Aucun débordement n'est à signaler. La mobilisation se déroule dans le calme. Les forces de l'ordre quadrillent la place mais restent à distance des manifestants.
20h45 : La manifestation poursuit son parcours. Plusieurs élus de la Ville de Grenoble font partie du cortège.
Le cortège vient de passer par la place Notre-Dame. Plusieurs personnes montent sur la Fontaine des Trois Ordres. Ce monument symbolique commémore les événements pré-révolutionnaires de l'été 1788.
20h30 : La tête de cortège a quitté les quais et emprunte les rues du centre-ville de Grenoble. Selon Nicolas Benoît, secrétaire général de l'union départementale CGT 38, "près de 5 000" manifestants sont présents.
Du côté des forces de l'ordre, la commissaire de la police en charge du maintien de l'ordre sur la manifestation explique que "le comptage est en cours".
20h15 : Le cortège s'étend tout le long du quai Stéphane Jay. Les flambeaux et fumigènes dessinent un rayon de lumière. Au lendemain du rejet des deux motions de censure déposées par le groupe LIOT et le Rassemblement National, la colère gronde encore dans les rues de Grenoble.
20h00 : Selon l'intersyndicale, deux manifestants auraient été légèrement blessés aux jambes par l'explosion de pétards. Ils ont été pris en charge par les organisateurs de la manifestation. Un événement qui explique le retard du départ du cortège.
19h45 : Le cortège vient de s'élancer de la place Hubert Dudebout. Les centaines de manifestants prennent la direction du quai Stéphane Jay. Plusieurs chants sont entonnés pour réaffirmer leur détermination contre la réforme des retraites.
19h30 : La nuit vient de tomber sur Grenoble. La place Hubert Dudebout s'illumine. Des centaines de flambeaux ont été allumés par les manifestants. Le départ du cortège devrait être donné dans quelques minutes.
19h00 : Quelques centaines de personnes sont déjà au point de départ, place Hubert Dudebout. La mobilisation ne cesse de s'amplifier. De leur côté, les forces de l'ordre sont présentes en nombre pour encadrer la manifestation.
Dès le lundi 20 mars, la police nationale de l'Isère avait alerté les Grenoblois. Plusieurs difficultés de circulation sont à prévoir dans le centre-ville et au niveau de la porte de France.