Ce jeudi 13 septembre 2018, un homme de 25 ans a été interpellé à Grenoble au cours d’une opération du Raid. Des traces de sang et un fusil d’assaut avaient été signalés à son domicile.
L'opération a duré toute la matinée.
Autour du 154 cours Berriat, à Grenoble, un périmètre de sécurité a été mis en place ce jeudi 13 septembre. Voitures, piétons et tram ne pouvaient plus circuler.
Les hommes du Raid sont intervenus pour interpeller un homme, présenté comme un forcené retranché dans son appartement. Des traces de sang et un fusil d'assaut avaient été signalés à son domicile.
L'homme, âgé de 25 ans, était connu des services de police pour un fait de violence et des infractions routières, il s'est rendu sans opposer de résistance.
Des traces de sang dans son appartement
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme aurait aidé cette nuit sa jeune voisine et son petit ami à chasser un ex-compagnon avec lequel elle aurait eu un différend.
Invitée à prendre un verre après l'incident, la jeune femme dit avoir vu des traces de sang et un fusil mitrailleur sur les lieux. Elle aurait prétexté une panne de batterie de son téléphone portable pour quitter l'appartement de son voisin et prévenir la police.
Un malentendu ?
La police a pris les choses au sérieux.
L'homme avait déclaré à sa voisine qu'il venait de "tuer" un homme et l'avoir jeté dans la rue. Une concordance a été faite avec une intervention des pompiers dans la nuit pour un homme inconscient au 154 cours Berriat qui avait été transporté à l'hôpital avec de multiples fractures.
Vers 7 heures du matin, les policiers se sont présentés devant la porte du suspect qui n'a pas répondu.
L'unité d'élite du Raid a été sollicitée en raison de la présence potentielle d'une arme d'assaut.
Vers midi, les hommes du Raid sont intervenus. Le forcené a été interpellé sans difficulté.
Aucune victime ni arme à feu n'a été retrouvée sur place. Selon une source policière, une arbalète a été saisie.
Le périmètre de sécurité instauré pendant l'opération a été levé peu avant 13h et la circulation a été immédiatement rétablie.
L'homme, alcoolisé au moment de son interpellation, a été placé en garde à vue.
En milieu d'après-midi, il était toujours en cellule de dégrisement. Les policiers attendaient qu'il ait les idées claires avant de l'interroger.
Mais il semblerait qu'une "simple bagarre" à l'intérieur de l'appartement du suspect soit à l'origine de l'affaire.