Une vaste opération de contrôle des véhicules de transport de marchandises a débuté à 14 heures, ce lundi 12 novembre, sur l’autoroute A48 (Lyon-Grenoble) au niveau du péage de Voreppe. Objectif, coincer les fraudeurs aux dispositifs anti-pollution.
Les transporteurs tricheurs dans la ligne de mire de la gendarmerie nationale et des contrôleurs des transports terrestres de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).
Une vaste opération de contrôle a été organisée ce lundi au niveau du péage de Voreppe sur l’A48 dans le sens Lyon-Grenoble pour démasquer notamment la fraude aux dispositifs anti-pollution « AdBlue ».
Un dispositif qui équipe tous les véhicules lourds récents soumis aux normes Euro.
Il permet de réduire le volume d'oxydes d'azote à la sortie des pots d'échappement des véhicules diesel.
Mais l’inconvénient de cet additif c’est la surconsommation de diesel estimée à 2 voire 3000 euros annuel par poids lourd.
Alors certains transporteurs, d’Europe centrale particulièrement, sont tentés de neutraliser le dispositif.
A Voreppe ce lundi, un transporteur Roumain a été épinglé. C’est la 41e fraude du genre relevée depuis le début de l’année 2018. Cette fraude est passible d’une amende délictuelle de 7500 euros à laquelle s’ajoute les frais de remise en état du véhicule (pouvant atteindre jusqu’à 7000 euros).
Le bilan de cette opération est le suivant :
17 véhicules ont été contrôlés ;
3 véhicules étaient en infraction (certains cumulant plusieurs infractions) ;
2 délits relevés : un relatif à une fraude aux dispositifs anti-pollution, un relatif à une situation constatée de travail dissimulé ;
1 contravention de 4ème classe (750 euros maximum) relevées : panne du dispositif de dépollution ;
1 contravention de 3eme classe pour défaut technique du véhicule.
Ces infractions seront transmises au procureur de la République de Grenoble pour la suite pénale de ces dossiers.
Une opération similaire avait été organisée en Haute-Savoie en octobre. Elle avait permis d'épingler deux fraudeurs originaires de Pologne et de Bulgarie.
Voir le reportage de Maï-Linh Nguyen-Stephan et Dominique Semet.