General Electric ne tiendra pas son engagement de créer 1 000 emplois en France

Alors que depuis plusieurs mois General Electric menace de supprimer 345 postes sur son site de Grenoble, Alstom a annoncé au gouvernement jeudi 14 juin qu'il ne tiendrait pas l'engagement de créer 1000 emplois en France d'ici la fin 2018.

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Le groupe américain General Electric (GE) a annoncé au gouvernement qu'il ne tiendrait pas son engagement de créer 1 000 emplois en France d'ici la fin 2018, comme promis lors du rachat de la branche énergie d'Alstom il y a quatre ans.

Le ministre des Finances Bruno Le Maire, qui a reçu le patron de GE John Flannery à Bercy, a "regretté" cette décision et demandé au groupe, qui n'avait créé que 323 emplois en France à la fin avril, de prendre "désormais toutes les dispositions nécessaires pour s'y conformer au mieux".

Le nouveau PDG de GE a expliqué au ministre de l'Economie Bruno Le Maire que son entreprise était "confrontée à un environnement difficile du fait de l'évolution défavorable de ses marchés historiques dans le secteur de l'énergie", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Dans ces conditions, le patron de GE a annoncé au gouvernement français que l'engagement pris par son groupe de créer 1 000 emplois nets d'ici la fin de l'année 2018 "était désormais hors d'atteinte".

Le ministre a rappelé à M. Flannery que "les engagements qui ont été pris par GE (...) sont d'une grande importance pour le gouvernement, et qu'il se doit de veiller à leur concrétisation".

M. Le Maire a également demandé au PDG que des "perspectives claires soient données pour les années à venir à chacun des sites industriels de GE en France, qui permettent d'assurer la pérennité de l'activité et des emplois associés".

GE a réagi peu après dans un communiqué, assurant qu'il "continuera à travailler en étroite collaboration avec le ministère de l'Economie et des Finances sur les engagements pris lors de l'acquisition des activités réseaux et énergie d'Alstom".

Son PDG avait prévenu en novembre que la performance du pôle énergie d'Alstom, acquis en 2015 pour 13,5 milliards de dollars, était "très décevante" et s'était dit prêt à rencontrer Bruno Le Maire pour en parler. M. Flannery a succédé l'an dernier à Jeff Immelt, qui avait mené à bien l'acquisition de la branche énergie d'Alstom en 2014.

GE avait obtenu le feu vert du gouvernement en juin 2014 de racheter la branche énergie d'Alstom, comme le souhaitait le PDG du groupe français à l'époque Patrick Kron, au terme d'un bras de fer avec le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, qui avait à l'époque défendu un rapprochement avec l'allemand Siemens.


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