Comme le plan "Cœurs de ville, cœurs de métropole" qu'il combat, le collectif "Grenoble à cœur" souffle sa première bougie.
Une année a passé et ils ne décolèrent pas. Les commerçants qui forment le collectif "Grenoble à cœur" ont toujours en travers de la gorge du plan "Cœurs de ville, cœurs de métropole" qui a rendu piétonne une bonne partie du centre-ville.
Après 8 mois seulement, Grenoble est devenue la sixième ville la plus embouteillée de France
Trafic, pollution sonore et atmosphérique, magasins vides... Alors que l'observatoire de la métropole livrait un bilan positif, il y a quelques semaines, eux avancent leurs propres chiffres, et ils ne sont pas flatteurs. "En 2016, Grenoble était la 10e ville la plus embouteillée de France" assène Olivier, l'un de ses membres en s'appuyant sur des données de l'Inrix, un organisme indépendant américain. "Après 8 mois seulement, Grenoble est devenue la sixième ville la plus embouteillée."
Intervenants : Olivier, Membre Collectif Grenoble à Coeur ; Dominique, Membre Collectif à Coeur ; Jean-François Viollet, Membre du bureau Collectif à Coeur ; Maître Bernard Boulloud, Avocat Association "Grenoble à Coeur"
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©France 3 Alpes
Une étude d'impact au cœur du problème
Le collectif ne renonce pas à exiger le retour en arrière et s'appuie sur l'arrêté du 24 mars 2011 de la Cour européenne de justice qui réclame la tenue d'une étude d'impact lorsque la santé publique est en jeu. "Grenoble à cœur" a déposé un recours en ce sens, en mars. "Ça n'a pas été fait, et c'est là-dessus que tout le débat porte" estime l'avocat du collectif, Me Bernard Boulloud,
Ce dernier compte également sur une jurisprudence qui a fait du bruit : celle de la fermeture des berges à Paris par Anne Hidalgo, annulée en février par le tribunal administratif : "L'insuffisance de l'étude d'impact a entraîné l'annulation de la décision de Madame le maire de Paris."