Lundi 18 juin 2018 en Conseil municipal, le collectif anti-démolition des immeubles 10 et 20 de la galerie de l'Arlequin a interpellé les élus. La mairie a donné la parole au collectif qui dénonçait un manque de concertation.
Lundi 18 juin 2018, au Conseil municipal, le dossier de la rénovation urbaine du quartier de la Villeneuve a été évoqué.
Malgré l'invalidation du principe de la votation citoyenne par le tribunal administratif de Grenoble, la mairie a choisi de donner la parole au collectif anti-démolition, notamment sur la polémique du 10/20 galerie de l'arlequin.
Cette prise de parole, le collectif a dû l'imposer malgré le refus des instances du Conseil municipal.
La pomme de la discorde ? La destruction coûterait plus cher que la rénovation.
Le collectif dénonce des pressions de l'anru, l'agence nationale pour la rénovation urbaine, sur la municipalité afin de faire céder les habitants.
Absence de consultations, manque de négociations, ou encore promesses en l'air, il accuse la ville et les acteurs du projet de tenter le passage en force.
Le quartier de la Villeneuve est en pleine rénovation, et pour cela, il faut commencer par détruire. Le collectif se bat depuis plusieurs mois pour empêcher la démolition d'une centaine de logements sociaux.
Plusieurs rassemblements ont été organisés et 2 000 habitants ont même signé une pétition contre la démolition du 20 Arlequin.
Prochaine grande étape le 11 juillet 2018 prochain. Le dossier sera présenté par Eric Piolle, maire de Grenoble et Christophe Ferrari, président de la métropole de Grenoble, à l'anru.