Le projet ESRF-EBS (pour Source Extrêmement Brillante ou “Extremely Brilliant Source”) est officiellement entré dans une nouvelle phase. Les premiers composants de ce synchrotron de quatrième génération ont été installés au Synchrotron européen de Grenoble.
Le projet ESRF-EBS (pour Source Extrêmement Brillante ou “Extremely Brilliant Source”) est officiellement entré dans une nouvelle phase.
Les premiers composants de l’EBS, le premier synchrotron au monde de quatrième génération à haute énergie- ont été installés dans le tunnel de 844m de circonférence du Synchrotron de Grenoble.
"C’est un moment fort pour toutes les équipes", a déclaré Pantaléo Raimondi, directeur de l’accélérateur à l’ESRF.
"Voir les premiers composants de la nouvelle machine installée dans les temps, conformément aux plans, témoigne de l'expertise et de l'engagement des équipes ESRF impliquées depuis plus de quatre ans sur ce projet hors-norme. EBS représente un grand pas en matière de progrès et d'innovation pour une nouvelle génération de synchrotrons".
La phase d’installation est une étape clé dans le programme de modernisation de l’ESRF.
Un projet de 150 millions d'euros soutenu par 22 pays
Soutenu par les 22 pays partenaires de l’ESRF, ce projet de 150 millions d'euros sur 2015-2022, vise à remplacer le synchrotron historique, de troisième génération, par une source de lumière synchrotron qui va multiplier par 100 la brillance des rayons X de l’ESRF.
Appelée EBS, cette nouvelle génération de synchrotron offrira aux scientifiques des outils ultra-performants pour l’exploration des matériaux et de la matière vivante.
Innovant, le dessin de cette nouvelle machine a d’ores et déjà inspiré d’autres synchrotrons dans le monde et suscité près de 18 programmes de modernisation, aux États-Unis, au Japon ou encore en Chine.