La mairie de Grenoble a posé début juillet des pierres au croisement de la rue Pierre Sémard et du cours Berriat, pour empêcher de nouvelles installations de migrants.
Des rochers "anti-migrants" ont été installés jeudi par la mairie de Grenoble, cours Berriat, après l'évacuation du campement situé sous la voie ferrée dimanche 30 juin. De gros blocs de pierre ont fait leur apparition pour empêcher à d'autres familles de trouver refuge au croisement de la rue Pierre Sémard et du cours Berriat. "Cet emplacement pose problème parce qu'il est accaparé par des passeurs, des locataires d'emplacement qui profitent de la fragilité de ces personnes", justifie la mairie. Selon les autorités locales, cette décision a été prise également suite aux demandes de plusieurs riverains et commerçants.
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Une soixantaine de migrants vivait sous des tentes, dans des conditions extrêmes, avant l'évacuation du campement dimanche."Toutes les personnes évacuées ont été hébergées par la ville de Grenoble et le CCAS", précise-t-on à la mairie. Le camp avait déjà été démantelé le 13 mars. Une quarantaine de personnes, dont beaucoup de demandeurs d'asile, y dormait depuis plusieurs mois.
La mairie de Grenoble assure que cette installation est "temporaire" : "Des travaux d'aménagement et de rénovation de la voirie vont être réalisés sur cette zone", indique la mairie, sans plus de précisions.
