Le psychiatre de ce patient avait été condamné en première instance. Il a fait appel et doit être jugé à nouveau ce 19 décembre. Samedi dernier, la famille de la victime a tenu une conférence de presse.
Rappel des faits
Le 12 novembre 2008, à Grenoble, le jeune Luc Meunier était mortellement poignardé par un schizophrène hospitalisé en psychiatrie à Saint-Egrève, en Isère, depuis 2 ans. Ce dernier bénéficiait alors d'une autorisation de sortie : qui l'avait signée ? L'autorisait-elle à sortir juste dans le parc de l'hôpital, ou en ville ? La responsabilité repose-t-elle uniquement sur son psychiatre ? Sachant que la clôture entre le parc et l'extérieur, à l'époque, était facilement franchissable. Ce sont quelques-unes des grandes questions toujours posées dans cette affaire.
Peu de temps après le drame, le directeur de l'hôpital et le préfet étaient limogés. Le meurtrier lui, sera déclaré irresponsable.
6 ans après les faits, le Docteur Gujadhur restait le seul psychiatre de Saint-Egrève mis en examen.
En décembre 2016, même l'hôpital était relaxé, mais le médecin, lui, était condamné à 18 mois de prison avec sursis. Une première en France pour un praticien hospitalier. Le psychiatre avait fait appel de cette décision.
Le combat judiciaire continue
A quelques jours de ce second procès, la famille Meunier ne peut imaginer qu'il soit lui aussi relaxé. "Ce n'est pas de l'acharnement, ni de la vengeance, mais Luc est mort parce que quelqu'un n'a pas fait son travail !" regrette la soeur de la victime.
L'ultime épisode du combat judiciaire de la famille Meunier se déroulera ce 19 décembre après-midi à la Cour d'Appel de Grenoble.
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Conférence de presse affaire Luc Meunier