Alors que le procureur de Grenoble confirmait hier l'origine criminelle de l'incendie survenu à la mairie, il nous apprend ce mardi 8 octobre, que celui qui a ravagé l'église Saint-Jacques en janvier dernier l'était aussi. Et pourtant, la piste accidentelle était clairement privilégiée.
Virage à 360° dans l’enquête sur l’incendie de l’église Saint-Jacques à Grenoble.
Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble, nous confirme ce mardi que l’hypothèse d’un acte volontaire est retenue.
Les analyses des prélèvements scientifiques effectués après l’incendie du 17 janvier dernier confirment la présence de supercarburant dans l’église.
Jusqu’à présent, la piste accidentelle semblait clairement privilégiée par le parquet qui se fiait aux rapports des experts judiciaires.
Le parquet de Grenoble s'était même étonné de la revendication de l'incendie sur un site anarcho-libertaire. Mais la revendication avait été prise au sérieux. Aujourd'hui le doute ne semble plus permis.
Une affaire qui s'ajoute à la longue liste des incendies criminels à Grenoble ces derniers mois. Le dernier en date étant celui qui a ravagé la salle du conseil municipal le 30 septembre dernier.