A Grenoble, les salariés de General Electric ont appris, il y a quelques jours, qu'un plan de licenciement collectif menaçait 345 postes sur leur site. Ce vendredi 7 juillet, un comité d'entreprise exceptionnel s'est tenu avec la direction, suivi d'un rassemblement des salariés.
L'ambiance était plutôt tendue ce vendredi 7 juillet 2017 devant le site de General Electric à Grenoble. Par 35 degrés, des centaines de salariés ont répondu présent à l'appel des organisations syndicales. Le matin, la direction a annoncé officiellement au comité central d'entreprise et au comité d'etablissement, la suppression de 345 postes.
Ils sont nombreux à avoir appris la suppression de leur poste dans un des deux livrets de 600 pages qui leur ont été distribués: ces documents expliquent, dans le détail, le plan de restructuration pour General Electric Hydro.
Même en prenant connaissance du plan de restructuration, l'avenir reste incertain pour l'ensemble des salariés. Un poste sauvegardé pour le moment pourra peut-être supprimé dans quelques mois. Pourtant, lors du rachat de la branche General Electric Hydro par le groupe américain en 2015, tous y croyaient, mais après des réadaptations permanentes des salariés, tous ont l'impression d'avoir été trompés.
Les employés ne comptent pas en rester là, et ils sont soutenus par les élus de la métropole. Une délégation sera d'ailleurs reçue le samedi 8 juillet par Christophe Ferrari, le Président de Grenoble-Alpes-Métropole.
Prochaine étape: le 13 juillet quand la direction rencontrera les organisations syndicales pour parler d'un accord de méthode.