A partir de ce vendredi à minuit le couvre-feu entrera en vigueur dans la métropole grenobloise. Les transports en commun métropolitains continueront globalement de circuler normalement. Mais après "une période d'observation", le réseau prévoit des adaptations.
"Suite aux annonces du président de la République du 14 octobre relatives à la crise sanitaire et notamment au couvre-feu instauré pour la métropole de Grenoble, le SMMAG a pris la décision de maintenir la fréquence normale des services publics de transports du réseau TAG, concernés par le périmètre", a annoncé le syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise dans un communiqué, ce vendredi.A partir de samedi, 0 heure, les habitants des 49 communes de la métropole grenobloise auront interdiction, sauf exception, de sortir de chez eux entre 21 heures et 6 heures.
Dans un premier temps, il n'y aura aucun changement à prévoir concernant la circulation des bus et des trams dans l'aire grenobloise, mise à part une fin de service décalée à 1 heure du matin au lieu de 2 heures. "En effet l’activité économique se poursuit et l’objectif est de ne pas pénaliser les personnes qui se déplacent en transports en commun dans le cadre des trajets domicile-travail. Il s’agit également d’assurer pleinement les liaisons avec les gares ferroviaires ou tout déplacements dérogatoires pour cause d’urgences (sic)", précise le SMMAG.
Une concertation avec les acteurs économiques et les établissements publics
Dans un deuxième temps, après une période "d'observation", des "adaptations pourront avoir lieu", donc potentiellement une réduction du trafic des bus et trams. Le syndicat mixte prévoit de concerter les acteurs économiques et les établissements publics afin de recueillir leurs besoins en matière de dessertes."Notre vigilance collective doit être renforcée, a insisté le président du SMMAG, Sylvain Laval. Il y a une petite baisse de fréquentation des transports en commun mais cela n’empêche pas des rassemblements aux heures de pointe."
Les transports en commun du Grésivaudan et du pays voironnais, qui ne se trouvent pas dans le périmètre du couvre-feu, ne connaîtront aucune modification.