Pour sa troisième édition, le "Hip Hop Don't Stop" festival s'invite à Seyssinet-Pariset, Eybens, Grenoble et Saint-Martin d'Hères. Jusqu'au 16 février, vous pourrez y voir des artistes venus d'Haïti, de Belgique, du Maroc ou du Japon. Danseurs, musiciens, chanteurs, circassiens, ou compétiteurs.
Chorégraphe bordelais, Hamid Benmahi achève une résidence d'une semaine avec 14 jeunes danseurs, tous amateurs confirmés, en voie de professionnalisation.
Ensemble, ils ont imaginé une pièce théatralisée reposant sur une vraie dramaturgie. Les corps se mettent au diapason d'une danse collective qui raconte une histoire...
Dévoilée en ouverture du festival, cette courte pièce chorégraphique, totalement maîtrisée, démontre à la fois le talent de ces artistes mais aussi la richesse de la danse hip-hop.
Née en amont du festival, cet accompagnement a été baptisé Repaire(s)/Repère(s), attention le mot s'entend à double sens...
Avec Double le chorégraphe belge Nono Battesti met en scène un homme et son ombre qui s'avère être une femme...
Présenté ce soir à l'Odyssée à Eybens, ce duo duel plébiscité à Avignon il y a 2 ans illustre bien l'esprit d'un festival qui se veut éclectique.
Nakama signifie compagnon en japonais. Fasciné par le Japon et la retenue légendaire du peuple nippon, le jeune chorégraphe haut-savoyard Saief Remmide a conçu une danse aux confins du hip hop, du contemporain et des arts martiaux.
Sur le plateau, quatre danseurs cultivent le jeu et le toucher, l'entraide et le respect de l'autre.
Hier soir, l'odyssée Nakama a séduit et même envouté le public de l'heure Bleue. Un joli présage pour la suite des festivités !