JO 2024. "Je ne pense qu'à ça" : le décathlonien Bastien Auzeil se prépare sans relâche pour obtenir sa qualification

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Bastien Auzeil compte bien faire partie de l'aventure des Jeux Olympiques de Paris 2024. ©FTV

Dans son club d'athlétisme de Grenoble, Bastien Auzeil s'entraîne tous les jours pour performer en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024. A moins d'un an de l'échéance, l'Isérois travaille les dix épreuves du décathlon pour décrocher sa qualification.

Le compte à rebours a démarré depuis longtemps. Mais pour Bastien Auzeil, il s'accélère jour après jour. En ligne de mire : les 2 et 3 août 2024. L'Isérois espère fouler la piste du Stade de France et participer au décathlon des Jeux Olympiques de Paris.

Chaque jour, il se rend au campus de Saint-Martin d'Hères près de Grenoble, pour poursuivre sa préparation et sa quête de qualification. Le parcours est encore long. Mais son abnégation ne faiblit pas : "Cela fait trois ans que je suis dans cette démarche-là et que tout ce que je fais, c'est pour construire mon aventure olympique. [...] L'objectif ultime, c'est d'être prêt pour Paris".

Se servir de l'expérience des JO de Rio

Qualifié pour les Jeux Olympiques de Rio en 2016, l'Isérois Bastien Auzeil avait terminé 13e du décathlon. Avec 8 064 points à l'issue des dix épreuves, il est reparti de cette aventure plein d'ambitions et de détermination.

Mais le Grenoblois avait fait l'impasse sur Tokyo 2021. Un choix assumé en raison d'un manque de forme et de préparation. Désormais, il n'a plus qu'un seul objectif : concourir à Paris l'été prochain. Le chemin est encore long mais les échéances arrivent à grand pas pour obtenir sa qualification. 

Pour aborder les prochaines compétitions, Bastien Auzeil s'appuiera sur son unique expérience olympique, au Brésil : "J'ai déjà fait les Jeux Olympiques, j'ai cette chance-là. Cela m'amène un petit peur de recul. Mais après tout est possible, la qualification comme la non-qualification, j'en ai bien conscience. Je me donne toutes les chances pour y arriver."

Connaître son corps pour savoir le ménager et l'optimiser

A 33 ans, Bastien Auzeil vise probablement les dernières olympiades de sa carrière. Pour se donner les moyens de réussir, l'Isérois sait désormais qu'il doit écouter son outil de travail : son corps. Depuis dix ans, Alex Hugonnard manipule le décathlonien pour remettre la machine en route lorsqu'elle déraille.

"Un athlète de haut niveau a toujours quelque chose puisqu'il pousse sa mécanique au maximum. Des fois il va aller à l'échec pour pouvoir progresser. L'échec peut être juste physiologique mais cela peut-être aussi musculaire avec des conséquences qu'il faut prendre en compte le plus vite possible" confie le kinésithérapeute en manipulant l'athlète.

Un suivi primordial pour une épreuve réservée aux titans de l'athlétisme. 10 disciplines avec du saut, du lancer et de la course, un programme chargé qui fait travailler l'ensemble des muscles de l'athlète. "J'ai une totale confiance. Parfois, sur une compétition, on peut avoir des petites douleurs qui se réveillent. Lui (Alex Hugonnard, NDLR) est capable de nous dire si cela peut poser problème ou pas."

"J'ai hâte de pouvoir en découdre dans un Stade de France rempli de supporters tricolores !"

Bastien Auzeil, décathlonien

Malgré la pubalgie apparue l'an dernier qu'il continue de soigner avec des séances de kiné, Bastien Auzeil peut suivre son programme d'entraînement à la lettre en suivant les consignes de son entraîneur. Celui qui est aussi son père connaît les ingrédients nécessaires pour une préparation olympique. "Il faut véritablement de la motivation, de l'envie et de la joie d'être là. S'il n'y a pas tout cela, et que l'on a l'impression d'aller à la mine, on ne peut pas s'en sortir", explique Martial Auzeil.

Mais aucun doute ne plane sur l'implication et les intentions de Bastien Auzeil : il veut faire partie de cette aventure unique en France, à la maison : "C'est une sacrée cerise sur le gâteau. A Rio, j'ai vu l'engouement populaire qu'il peut y avoir autour des Jeux Olympiques. Je me dis vraiment qu'à domicile, il va y avoir une dimension supplémentaire. J'ai hâte de pouvoir en découdre dans un Stade de France rempli de supporters tricolores !"

Le Grenoblois ne se voit pas ailleurs qu'à Paris l'été prochain, avec un dossard bleu sur le dos devant ses proches et le public français.

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