L’école de management de Grenoble porte plainte contre X après des propos antisémites tenus par un groupe d’étudiants

Une plainte contre X a été déposée par l’école de management de Grenoble et par le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) après des propos antisémites tenus par plusieurs étudiants sur un groupe Facebook de l'école. Le parquet a ouvert une enquête, elle est confiée à la police de Grenoble.

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Les faits remontent au 17 mai dernier, des propos antisémites, racistes et xénophobes ont été tenus par plusieurs étudiants de l'école de management de Grenoble, sur le groupe Facebook des étudiants de GEM, indique le parquet de Grenoble. 

"Honteux, irrespectueux et intolérables"

"Ces propos sont antisémites honteux, irrespectueux et intolérables", ajoute la directrice de l’école, Fouziya Bouzerda.

Suite à ces propos diffusés sur les réseaux sociaux, l’école de management de Grenoble et le CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) ont déposé plainte ce samedi 29 avril : "En portant ces faits à la connaissance de la justice, nous entendons dénoncer des agissements contraires à nos engagements de sociétés, et tout particulièrement la paix, l’intégrité et l’égalité entre les personnes", explique la directrice dans un communiqué. 

Les étudiants plaident la mauvaise blague

Les étudiants concernés ont déjà été convoqués à un conseil disciplinaire, "ils ont expliqué s’être fait voler leur téléphone lors d’une soirée", détaille la directrice de l’école. Une thèse que le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, confirme : "Il semblerait qu’à l’occasion d’une compétition de ski, lors de la soirée qui a suivi, un moniteur de ski ait emprunté le téléphone d’un des étudiants pour lui faire une mauvaise blague".

1 an de prison et 45 000 euros d’amende

Le parquet a ouvert une enquête, confiée aux policiers de la sûreté départementale de Grenoble "pour faire toute la lumière sur ces faits susceptibles de constituer une provocation publique à la haine en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion et punis par la loi," précise le procureur

Les auteurs de ces faits encourent une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison ferme et 45 000 euros d’amende. 

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