Depuis le mardi 5 novembre, la plupart des lignes de transports en commun sont à l’arrêt à Grenoble et son agglomération. Les conducteurs et contrôleurs de M Réso ont décidé d’exercer leur droit de retrait, après qu’un agent a été menacé par une arme à feu pendant un contrôle.
Les Grenoblois doivent trouver un plan B pour se déplacer ce mercredi 6 novembre. Le service des transports en commun est toujours totalement interrompu sur les lignes A, B, C, D, E, C1, C2, C3, C4, C5, C6, C7, C8, 16, 18, 19, 20, 22.
Aucun tramway ne circule depuis mardi et beaucoup de lignes de bus sont perturbées, après qu’un contrôleur de bus a été menacé avec une arme à feu lors d’un contrôle sur la commune d’Echirolles. À la suite de cet incident, les agents de M Réso ont décidé d’exercer leur droit de retrait.
⚠️ Exercice du droit de retrait de certains agents suite à une menace avec arme sur un contrôleur.
— Transports M réso (@transportsmreso) November 5, 2024
Ce mardi 5 novembre vers 7h00, suite à une menace avec arme sur un contrôleur par un individu avec capuche en vélo électrique lors d’un contrôle effectué sur la ligne 16. pic.twitter.com/lzLP72jhcL
Très tôt ce mercredi matin, la direction de M Reso a affiché un communiqué dans ses dépôts, affirmant "apporter tout son soutien" à ses personnels et reconnaissant que "ce type d’évènements menaces, d’insultes et d’agressions se produit trop souvent sur le réseau de transports grenoblois". Pas de quoi convaincre les agents, qui poursuivent leur droit de retrait et exigent que leur sécurité soit garantie.
Les syndicats espèrent obtenir une réunion dans la journée avec la préfecture de l’Isère. "On demande la mise en place d'une brigade de sécurisation des transports et aussi des renforts de police sur la commune d’Echirolles", explique Georges Garcia, secrétaire CSSCT du syndicat FO.
En fonction des négociations, les agents pourraient maintenir leur droit de retrait cet après-midi et poursuivre leur mouvement au moins jusqu’au jeudi 7 novembre.