La fédération socialiste de l'Isère a investi ce jeudi 17 octobre la conseillère départementale PS Amandine Germain comme candidate à l'investiture du Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription du département. Une place vacante depuis la démission de l'ex-LFI Hugo Prevost accusé de violences sexuelles.
À l'issue d'un vote, les militants de la Fédération du Parti socialiste de l'Isère ont désigné Amandine Germain comme "candidate à l'investiture du Nouveau Front Populaire", indique la fédération dans un communiqué publié vers 22 heures ce jeudi 17 octobre. La conseillère départementale de l'Isère a "toute la légitimité pour porter une candidature de rassemblement à Gauche".
Le PS mentionne une "forte mobilisation" en comparaison au nombre d'adhérents, chiffre que la fédération d'Isère ne souhaite pas préciser. Amandine Germain était la seule candidate présentée à ce scrutin interne et 28 militants ont pris par au vote.
📢 COMMUNIQUÉ DE PRESSE
— Parti socialiste de l’Isère | PS38 (@socialistes38) October 17, 2024
🏛️ Législatives partielles (1ère circonscription de l’Isère) : les militants socialistes investissent Amandine Germain dans un scrutin interne marqué par une forte mobilisation.@francebleuisere @f3Alpes @LeDL_Grenoble @placegrenet pic.twitter.com/3BlAtDp9NV
"Cependant, dans l'hypothèse où Lucie Castets devait finalement être la représentante de toutes les composantes du NFP, le Parti socialiste et sa candidate se mettraient évidemment à sa disposition pour l'accompagner et mener cette campagne", poursuit le communiqué.
Le scrutin doit être organisé d'ici au 15 janvier 2025.
L'intérêt de Lucie Castets
Pour remplacer à l'Assemblée nationale Hugo Prevost, soupçonné de violences sexuelles et sexistes, les Insoumis ont dit envisager la candidature de Lucie Castets, figure de l'union à gauche, qui avait été choisie par le Nouveau Front populaire comme candidate au poste de Première ministre.
Cette dernière s'est dite intéressée par la circonscription de l'Isère, mais les discussions sont toujours en cours, la haute fonctionnaire de 37 ans ayant indiqué ne pas vouloir siéger au groupe insoumis, alors que le parti de Jean-Luc Mélenchon en fait une condition non négociable.
Hugo Prevost, 25 ans, qui avait ravi en juillet dernier la place à l'Assemblée de l'ancien ministre Olivier Véran, a démissionné après avoir été exclu de LFI pour des soupçons de "faits graves à caractère sexuel pouvant relever d'infractions pénales, antérieurs" à son élection. Ces faits se seraient notamment produit au sein de l'Union étudiante, qu'Hugo Prevost a co-fondée.