Le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle signe ce mardi, au côté de quinze élus isérois, un appel au rassemblement de la gauche en vue des élections législatives. Ils appellent à former "un front populaire écologique et social".
Un plaidoyer en faveur de l'union des gauches. Quinze actuels ou anciens élus isérois, dont le maire EELV de Grenoble Eric Piolle, signent une tribune mardi 19 avril appelant au "rassemblement de la gauche écologiste" en vue des élections législatives de juin 2022.
"La gauche n’a pas su répondre aux aspirations de rassemblement et convaincre suffisamment d'abstentionnistes pour pouvoir être présente au second tour" de l'élection présidentielle, peut-on lire dans ce texte signé notamment par des conseillers municipaux et départementaux isérois. Ils estiment que l'heure est au rassemblement de la gauche "autour d’un bloc d’écologie populaire" malgré "des programmes distincts" et "des stratégies différentes".
Les signataires appellent les partis de la gauche iséroise ainsi que les organisations, associations et collectifs écologistes à former "un front populaire écologique et social". Parmi eux, Pierre Labriet, adjoint au maire d’Echirolles et candidat PCF dans la deuxième circonscription de l'Isère, Emmanuel Bodinier, candidat EELV dans la troisième circonscription, ou encore Anne-Sophie Olmos, vice-présidente de Grenoble-Alpes métropole.
Voir la gauche "ressurgir unie"
Les signataires demandent notamment la désignation d'un seul candidat de gauche par circonscription et conviennent d'accorder une majorité de circonscriptions à l’Union populaire, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, "pour être cohérent avec le résultat de l'élection présidentielle".
Le candidat insoumis est arrivé en troisième position à l'issue du premier tour de la présidentielle avec 22 % des suffrages, terminant loin devant les autres candidats de gauche. Il a notamment réalisé de bons scores dans l'agglomération grenobloise, arrivant en tête dans six de ces communes.
Le second tour verra s'opposer Marine Le Pen et Emmanuel Macron, "une extrême droite ouvertement raciste et réactionnaire et un ultra néolibéralisme teinté d’autoritarisme", jugent les signataires de l'appel qui souhaitent voir la gauche iséroise "ressurgir unie et poser les bases d’une victoire en juin 2022".
