Trois hommes sont mis en examen dans l'affaire du meurtre d'Adrien Perez, survenu sur le parking d'une boite de nuit de Meylan en 2018. Deux se trouvent en détention provisoire, mais l'un pourrait être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire à la fin du mois de juillet.
Deux des trois hommes mis en examen pour le meurtre d'Adrien Perez se trouvent actuellement en détention provisoire. Mais l'un d'eux pourrait être remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire le 31 juillet, annonce le procureur de la République de Grenoble qui a fait appel de cette décision.
Adrien Perez, 26 ans, a été tué sur le parking d'une boite de nuit de Meylan (Isère) lors d'une bagarre entre deux groupes d'amis, le 29 juillet 2018. Une violente altercation qui aurait pour origine une mauvaise parole prononcée à l'encontre d'une fille du groupe des victimes. Voulant défendre son amie, Adrien Perez a reçu un coup de couteau en plein cœur. Le jeune homme est décédé des suites de ses blessures.
Deux ans après les faits, l'instruction judiciaire est terminée et "le dossier a été communiqué au parquet aux fins de règlement le 10 juillet 2020", indique le procureur de Grenoble, Eric Vaillant. Deux des mis en cause, placés en détention provisoire depuis le 31 juillet 2018, ont comparu devant le juge des libertés et de la détention, lequel a ordonné la prolongation de la détention provisoire d'un des suspects. Le second, en revanche, pourrait sortir de détention à l'échéance de son mandat de dépôt actuel, le 31 juillet.
Le parquet fait appel
Il serait alors remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec plusieurs obligations communiquées par le parquet : "celles d’établir sa résidence hors du département, de ne pas se rendre dans l’Isère, de ne pas fréquenter les co-auteurs ou complices, de ne pas entrer en relations avec les victimes, de pointer au commissariat une fois par semaine."
Le parquet a annoncé faire appel de cette remise en liberté, un recours qui sera examiné mercredi 29 juillet devant la chambre de l’instruction de la cour d'appel de Grenoble. Le troisième suspect, également mis en examen, est sous contrôle judiciaire depuis le début de cette affaire. Les trois agresseurs présumés avaient été rapidement identifiés par les gendarmes après le meurtre d'Adrien Perez.
Le premier avait été interpellé à son domicile après avoir été identifié sur les images de vidéosurveillance. Les deux autres s'étaient spontanément rendus aux autorités. Ils sont mis en examen des chefs pour d'homicide volontaire, tentative d'homicide volontaire et violences avec armes.