Militaires attaqués à Varces : "il faut retenir l'excellente réaction de nos soldats de montagne"

Des militaires de la 27e brigade d'infanterie de montagne ont été attaqués ce jeudi matin par un homme au volant d'une voiture. Le colonel de la brigade salue la réactivité de ses hommes et assure qu'ils sont entraînés à affronter ce genre de situation.

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Ils s'en sont tirés indemnes mais il s'en est fallu de peu. Des militaires de la 27e brigade d'infanterie de montagne ont été attaqués ce jeudi matin par un homme au volant d'une voiture, devant la caserne de Varces, près de Grenoble.



Nous somme habitués à faire face à des situations de stress, de crise et de tension


Après avoir violemment invectivé et menacé un premier groupe vers 8h45, l'homme s'en est pris à un deuxième groupe qui rentrait d'une séance de footing. Il a alors tenté de renverser les quatre militaires au volant de sa Peugeot noire.

Les militaires n'ont dû leur salut qu'à leur "bonne réactivité" et ont évité le pire "en se dégageant de l'axe du véhicule", selon le colonel Alain Didier, chef Etat-major de la brigade.

Les quatre militaires, qui couraient sur le bord de la route ont pu se réfugier derrière un véhicule qui était stationné à proximité et sont remontés sur le trottoir in extremis.

Malgré cette attaque surprise, les militaires "ont pu récupérer un certain nombre d’éléments sur le véhicule" avant qu'il ne prenne la fuite. Le colonel insiste sur "l'excellente réaction" de ses hommes, qui "vont tous très bien".

Malgré la gravité des faits, la situation ne suscite "pas plus d'émoi que ça". ces hommes sont entraînés estime le gradé

"Nous somme une unité de combat, nous somme habitués à faire face à des situations de stress, de crise et de tension", estime le gradé qui assure que "la situation est traitée avec calme et sérénité" et que "la sûreté et la sécurité de nos personnels et des nos infrastructures sont assurés".

Si les hommes attaqués n'étaient pas en uniforme, ils étaient facilement identifiables comme des militaires. Malgré le risque, "un certain nombre de directives" existe déjà pour assurer leur sécurité et ils sont appelés à la plus grande vigilance lorsqu'ils sortent de la caserne.




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