Vendredi 3 mai, une centaine d'étudiants de l'université Grenoble-Alpes se sont rassemblés sur le campus pour demander un cessez-le-feu à Gaza. La manifestation s'est déroulée sans heurts, et devrait être reconduite le 7 mai prochain.
Quelques jours après une première mobilisation, les étudiants de l'université Grenoble-Alpes ont organisé une nouvelle manifestation de soutien à Gaza, vendredi 3 mai. "Israël assassine les enfants de Palestine", ont scandé une centaine de personnes réunies sur le campus, aux alentours de midi, pour réclamer un cessez-le-feu au Proche-Orient.
“On a l’impression que nos revendications ne sont pas entendues, c’est pour ça qu’on est là aujourd'hui", indique Jasmine, étudiante à Sciences Po Grenoble. Alors que les étudiants pro-Palestine de l'université Columbia, à New-York, ont été évacués, mardi 30 avril, en France, la mobilisation étudiante se poursuit.
Pour la fin du partenariat avec une université israélienne
"Paris, Lille, Lyon... C'est un rôle historique des universités d’éclairer sur la société et demander des réponses concrètes, explique Jasmine. De notre gouvernement en premier lieu, qui ne répond pas à notre mobilisation, mais aussi de notre président de faculté, de Sciences Po, de toute la France."
Les étudiants réclament la fin du partenariat entre la faculté de Grenoble et l'université Ben-Gourion du Néguev, instauré en 2014. "Cet établissement donne des bourses aux étudiants qui vont se battre à la guerre. Le boycotter fait sens. L'université de Johannesburg l'a déjà fait en 2011", avance Robinson Rossi, président de l'Union étudiante de Grenoble.
Selon le dernier décompte du ministère de la Santé du Hamas, l'offensive en Palestine aurait fait 34 622 morts, à ce stade, majoritairement des civils. Les étudiants prévoient de se mobiliser à nouveau, mardi 7 mai prochain, sur la pause déjeuner.