À deux mois de la primaire des écologistes pour 2022, 350 militants, élus ou personnalités comme Eva Joly ou le sociologue Bruno Latour affichent leur soutien au maire EELV de Grenoble Eric Piolle, pour une "présidence humble" et "terre à terre", dimanche dans le JDD.
À deux mois de la primaire des écologistes pour 2022, 350 militants, élus ou personnalités comme l'ancienne candidate à la présidentielle Eva Joly ou le sociologue Bruno Latour affichent leur soutien au maire EELV de Grenoble Eric Piolle, pour une "présidence humble" et "terre à terre", dimanche dans le JDD.
Pour certains, cet appui est loin d'être une surprise puisqu'Eva Joly ou l'eurodéputé David Cormand entouraient déjà Eric Piolle lors de son premier discours de campagne début juillet. Mais cette tribune dans le Journal du Dimanche permet de se compter avant l'échéance de septembre (1er tour entre le 16 et le 19 et second du 25 au 28 septembre) face aux candidatures concurrentes de la députée Delphine Batho, l'eurodéputé Yannick Jadot et l'ancienne numéro 2 d'EELV Sandrine Rousseau.
Nous avons besoin d'une présidence humble
Figurent parmi les soutiens d'Eric Piolle le porte-parole d'EELV Alain Coulombel ou Guillaume Gontard, président du groupe écolo au Sénat. On trouve aussi dans la liste le philosophe Baptiste Morizot ou Bruno Latour, sociologue connu pour ses travaux sur "l'anthropocène". Et l'ancienne candidate Eva Joly donc, celle qui n'avait recueilli que 2,31% des voix à la présidentielle de 2012, après avoir remporté la primaire de 2011 face au médiatique Nicolas Hulot. "Nous avons besoin d'une présidence humble, terre à terre, qui nous ressemble et qui nous considère, qui connaisse la réalité du travail et celle des territoires", plaident ces soutiens d'Eric Piolle, rappelant sa victoire en 2014 à Grenoble puis sa réélection aux municipales de 2020.
Il a montré que les écologistes peuvent gagner pour agir sur le réel
"Il s'est inscrit dans une nouvelle page de l'histoire de l'écologie politique en France. Celle de l'écologie de gouvernement. Il a montré que les écologistes peuvent gagner pour agir sur le réel", insistent les signataires, qui plaident pour articuler "radicalité" et "pragmatisme". "Nous sommes également fiers de soutenir comme candidat à la présidentielle un ancien cadre" de Hewlett Packard "licencié pour avoir refusé un plan de délocalisation, devenu un élu de terrain à l'écoute, conscient des réalités du quotidien, attaché aux territoires qui font la France au-delà des considérations parisiennes et capable de construire le rassemblement des gauches écologistes", ajoutent ces personnalités.