Contre le masque, la vaccination ou pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire, quelques centaines de personnes ont manifesté samedi à Grenoble. Les revendications étaient multiples, mais tous plaident pour davantage de liberté.
Le rassemblement se voulait festif, sans masque ni gestes barrières. "Gilets jaunes", anti-masque et anti-vaccins s'étaient donné rendez-vous pour une manifestation samedi 9 janvier à Grenoble. Quelque 200 personnes se sont rassemblées à 14 heures au départ de la place Victor-Hugo, d'aucuns dénonçant une "dictature sanitaire" imposée face à l'épidémie de Covid-19.
"Le but, c'est de remettre en question la gestion de la crise de la Covid-19. Depuis le début, il y a des incohérences, des mensonges, des erreurs qui sont graves", estime François-Marie Périer, membre du collectif GreLiVe qui milite pour "la liberté et la vérité sur le Covid-19". Dans le cortège, les revendications étaient multiples mais tous les manifestants s'érigent en défenseurs de la liberté de choisir.
"Maintenant, il faut cesser de nous priver de sortir de chez nous après 18h ou 20h, il faut cesser de masquer nos enfants et surtout, il faut cesser de décider pour nos anciens dans les Ehpad. C'est une catastrophe", s'emporte Karine Pourret du collectif Génération de demain 38 s'opposant au port du masque pour les enfants à l'école. Sur Facebook, les fondateurs du collectif estiment que le virus "n'est pas un danger pour les enfants" et craignent que l'obligation de port du masque à l'école fasse d'eux "des êtres non-libres".
"Je ne suis pas contre le vaccin. Je suis simplement dans la réflexion, et je pense qu'il y a peut-être d'autres vaccins qui seraient plus intéressants que celui à ARN messager", abonde Eliane, une manifestante. Le rassemblement s'est déroulé dans le calme et sans verbalisation pour non-port du masque, malgré l'obligation en vigueur à Grenoble.