Violences à Grenoble. Deux policiers menacés sur les réseaux sociaux, une plainte déposée

Deux policiers ont été menacés sur les réseaux sociaux en lien avec l'accident tragique du Pont de Catane, qui a embrasé le quartier Mistral. Plusieurs messages les accusent d'être responsables des événements tragiques qui ont coûté la vie à deux jeunes. Ils ont déposé plainte.  

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La police 38 communique dans un tweet. "Des messages de menaces visant deux policiers circulent sur les réseaux sociaux. Des plaintes ont été déposées par ces policiers injustement accusés" précise le communiqué, "d'être impliqués dans les événements tragiques survenus samedi à Grenoble."

Selon une source syndicale qui s'est exprimée auprès de l'AFP, les deux policiers menacés seraient des fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) qui n'étaient pas mobilisés le soir de l'accident.

Tweet de la Police 38 :


Dès la première nuit de tensions la nuit du samedi 2 mars, certains des habitants du quartier Mistral témoignaient d'insultes proférées par les émeutiers à l'encontre de la police.

Dans la foulée, le procureur de la république de Grenoble Eric Vaillant avait souhaité donner une conférence de presse pour expliquer que les policiers de la BAC qui suivaient le scooter des deux jeunes "avaient respecté les consignes de sécurité" en pareil cas. A savoir, pas de contact avec les deux-roues et distance observée avec le véhicule. Il avait évoqué alors une filature discrète plutôt qu'une poursuite. 

Malgré cela, les tensions avaient repris le soir-même, alimentées par de vives réactions et rumeurs publiées sur les réseaus sociaux. 
 

Dans un second tweet, la police 38 revient sur les sanctions encourues en cas d'incitation à la violence. 

"La provocation à commettre des crimes et délits est punie par la loi." rappelle-t-elle. "En relayant les appels à la violence contre des policiers de la police nationale, vous vous exposez à des poursuites judiciaires." Soit 5 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. 

"Faites preuve de mesure sur les réseaux sociaux." conclue-t-elle. 

Tweet de la Police nationale 38 :
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