Le handicap et la détention en question au travers du cas d'un Isérois incarcéré à Valence

Le 23 août dernier, un isérois paraplégique est interpellé à Grenoble et jugé en comparution immédiate pour refus d'obtempérer, rébellion et outrages sur personnes détentrices de l'autorité publique. Il est incarcéré à Valence. Son avocat juge indigne ses conditions d'incarcération.

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L'avocat grenoblois Maître Gallo estime que les conditions d'incarcération de son client ne sont pas adaptées à son état et même indignes. Celui-ci est paralysé et porteur d'une sonde urinaire et d'une poche fécale qui nécessitent des soins réguliers. Maitre Gallo affirme que ces soins ne sont pas assurés. Une situation contraire aux exigences de la convention européenne des Droits de l'homme.

Parallèlement, ce détenu a fait une chute lors d'un transfert du lit au fauteuil et s'est ouvert l'arcade sourcillère. Il a alors été transféré dans une unité hospitalière spécialisée à Lyon.
Selon nos informations, il refusé d'y rester car il ne pouvait fumer et demandé à revenir à la maison d'arrêt de Valence où il est actuellement dans une cellule aménagée avec un lit médicalisé.

Selon une source interne, il nous a été affirmé qu'une infirmière venait chaque jour procéder aux soins nécessaires d'hygiène et de santé à ce jeune homme. Par ailleurs un détenu dédié de soutien avait accepté un temps de rester à ses côtés pour assurer une présence, ce qui n'est plus le cas actuellement.

Enfin, nous devons préciser que la maison d'arrêt de Valence est injoignable directement malgré plusieurs tentatives de contacts téléphoniques de notre part.

Contactée également alors qu'elle était en congés, la directrice régionale des services pénitentiaires, Marie-Line Hanicot, n'était pas au courant de la situation particulière de ce détenu mais nous a affirmé que l'établissement pénitentiaire de Valence était relativement moderne mais qu'évidemment l'incarcération d'une personne lourdement handicapée nécessitait une mobilisation particulière.













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