Isère : centre commercial Neyrpic, des habitants de Saint-Martin-d’Hères déposent un référé pour suspendre le chantier

Nouvel épisode judiciaire dans la bataille que livre un collectif d’habitants de Saint-Martin-d’Hères près de Grenoble contre un projet de centre commercial sur le site des anciennes usines Neyrpic. Un référé vient d’être déposé pour suspendre les travaux.
 

En cette mi-mai, la fin du confinement marque le retour sur le devant de l’actualité de certaines batailles locales. Parmi elles, la mobilisation contre le projet Neyrpic, un projet de centre commercial en lieu et place des friches industrielles de Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères, en Isère. Portée par le maire sortant David Queiros, réélu le 15 mars, l’idée avait nourri les débats de la campagne des dernières Municipales.

 
Voici à présent qu’elle fait l’objet d’une procédure de référé suspension émanant d’un collectif de citoyens.

"Des habitants de Saint-Martin-d’Hères, aidés par l’association de juristes pour le climat “Notre Affaire à Tous”, ont décidé de déposer cette semaine, un référé suspension au tribunal administratif de Grenoble afin d’imposer l’arrêt des travaux sur le site Neyrpic en attendant la décision finale du tribunal" peut-on lire dans un communiqué adressé ce vendredi aux rédactions par le collectif  "Neyrpic autrement". 

Le bras de fer juridique était déjà engagé entre ce collectif d’habitants et le Maire David Queiros qui a vu contester sa décision de délivrer le 3 mai 2018 le permis de construire d’un centre commercial à la place des anciennes friches Neyrpic qui s’étendent sur 47 980m2 aux portes de Grenoble.
 


Ce nouvel acte juridique est un épisode de plus dans un lutte engagée depuis 2008 par les opposants au projet Neyrpic de Saint-Martin-d’Hères. "En attendant que la Justice tranche sur l’autorisation du projet, les travaux se sont poursuivis" regrette le collectif qui pointe également du doigt la possibilité que le site, occupé par une fonderie de 1900 à 1967, ne soit pollué par des liants organiques potentiellement dangereux pour la santé.
 

Le juge a un mois pour prendre la décision de suspendre ou non les travaux.

 

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