Une photo, montrant trois policiers du Groupe de Soutien de Proximité, avec la mention écrite "mort ou vif" a été scotchée sur un mur de la commune d'Echirolles en Isère. Une enquête est en cours. La pratique serait de plus en plus répandue selon la police.
C'est une infirmière libérale, qui lors de sa tournée, samedi 24 avril en fin d'après-midi, a découvert la photo, scotchée sur un mur, au 9 quai Paul Rèche à Echirolles, en Isère. Elle montre trois policiers du GSP (Groupe de soutien de proximité), en uniformes, avec la mention écrite "mort ou vif".
Intimidation ou provocation ? Ce genre de pratique serait de plus en plus répandu de nos jours, selon un gradé de l'Hôtel de Police de Grenoble que nous avons contacté. "Ça se développe, on trouve des noms inscrits sur des murs ou des procès-verbaux. C'est un peu comme sur Internet. Nous avons ouvert une enquête pour chercher à comprendre comment cette photo a atterri ici". "Une enquête est ouverte pour menace de crime ou délit contre les personnes ou les biens à l'encontre de dépositaires de l'autorité publique", a de son côté indiqué Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble à l'AFP.
Cet incident survient après de nombreux autres ces dernières semaines dans l'agglomération de Grenoble. Les forces de l'ordre essuient ainsi régulièrement des tirs de mortiers durant leurs rondes ou leurs interventions.
Considérée comme une menace de mort, l'affaire est prise au sérieux par les policiers qui ont reçu des consignes de vigilance. "Toutes les autorités ont été averties ainsi bien sûr que les fonctionnaires présents sur la photo", précise la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l'Isère.