Isère : quatre surveillants blessés par un détenu au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier

Un détenu du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, qui refusait de se plier aux contrôles d'usages après avoir déclenché le portique de détection métallique, a frappés et mordus des surveillants avant d'être maîtrisé. Bilan : quatre blessés ayant reçu de deux à cinq jours d'ITT. 

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Quatre surveillants de la prison de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) ont été blessés mercredi par un détenu, déjà connu pour ses passages à l'acte violents,
a appris l'AFP jeudi auprès d'un syndicat et de l'administration.

Au retour d'une promenade, ce détenu a déclenché le portique de détection métallique mais a refusé de se plier aux contrôles d'usage. D'insultes en menaces, il a craché, frappé à coups de poings, mordu au sang une oreille et a dû être maitrisé par plusieurs agents, selon le syndicat Ufap Unsa Justice. Bilan: quatre blessés ayant reçu de deux à cinq jours d'incapacité totale de travail (ITT). 
 

Des "passages à l'acte réguliers"

"Ce détenu est bien identifié: depuis qu'il est chez nous, on en est à huit agents touchés par ses différentes actions. Il a une trentaine d'années, un profil "psy" avec des passages à l'acte réguliers. Et sa date de libération prochaine ne l'empêche pas de passer à l'acte dans des moments classiques d'une journée en détention", a précisé à l'AFP Alain Chevallier, secrétaire général de l'Ufap Unsa à Saint-Quentin-Fallavier.

Le syndicat a demandé une réponse "à la hauteur de la gravité des faits". Sollicitée par l'AFP, la direction interrégionale des services pénitentiaire a confirmé l'agression et assuré que l'auteur recevrait "des poursuites disciplinaires". Un "signalement au parquet" sera fait et "il y aura une exclusion du détenu de l'établissement par mesure d'ordre et de sécurité (MOS)", a ajouté l'administration.
 

Un transfert nécessaire

Le syndicat espère un transfert "à court terme" car "une demande en ce sens a déjà été déposée il y a plusieurs mois après de précédentes agressions", a souligné M. Chevallier. "Quand un détenu est déplacé, cela permet de souffler localement car ça casse une dynamique et souvent cela apporte une période de répit car le détenu doit s'adapter à un nouvel établissement", a expliqué le syndicaliste.

Un tel transfert est d'autant plus nécessaire que le quartier disciplinaire de Saint-Quentin "est plein et mobilise beaucoup d'agents".



 
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