Sur la route de l'Oisans, au sud de Grenoble, des feux tricolores font polémique. Ils ont été installés pour mettre fin aux bouchons qui se forment en face d'une plate-forme chimique mais les embouteillages s'étirent en amont et en aval du site. Une galère pour les automobilistes.
Il est le premier depuis Paris. Le premier feu tricolore sur la route des vacances.
Installé il y a quelques mois, il a transformé la route de Oisans en véritable galère.
Un enfer pour les automobilistse qui se sont retrouvés bloqués durant de longues heures ce week-end, première vague de départs en vacances.
"C'est extrêmement long" confie une jeune femme excédée.
En cause : un nouveau dispositif de sécurité. La route des stations passe devant des sites chimiques sensibles classés "Seveso".
Les autorités ne veulent donc plus de voitures coincées sur l'autopont qui longe ces usines.
Trop dangereux au regard du risque chimique et d'explosion. D'où l'installation de deux feux tricolores.
"Ca ralentit trop le trafic" déplore un jeune homme au volant de sa camionette. "Je suis d'astreinte, je dois aller au travail et là, j'ai perdu 1h".
Car au-delà des vacanciers, ce sont les habitants de la région qui trinquent.
Matin et soir, tous les jours, la route du travail vers Grenoble est ainsi rallongée comme un chassé-croisé quotidien.
La perspective des vacances en moins.
Voir le reportage de Jordan Guéant, Joëlle Céroni et Lisa Bouchaud