C’est officiel depuis cette après-midi : Olivier Véran briguera un second mandat de député de l’Isère en juin prochain. Elu en 2017 sur la première circonscription de l’Isère, l’actuel ministre de la Santé ne veut pas lâcher sa circonscription... même si son désir de garder son portefeuille ministériel ne semble guère faire de doute
C’est officiel depuis cette après-midi : Olivier Véran briguera un second mandat de député de l’Isère en juin prochain. Elu en 2017 sur la première circonscription de l’Isère (Meylan, Saint-Ismier et une partie de la ville de Grenoble) lors des législatives qui avaient suivi la première élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, l’actuel ministre de la Santé sera de nouveau candidat en juin, plus que jamais: sous la bannière de la majorité présidentielle.
C’est sur son site Twitter qu’il en a lui-même fait l’annonce aujourd’hui. Ce qui n’augure en rien de son remplacement éventuel dans un futur gouvernement, en cas de victoire du camp "macroniste".
Particulièrement en vue pendant la pandémie de Covid-19, le neurologue grenoblois fait toujours figure de favori, d’après « le quotidien du médecin ». « Il possède une bonne côte auprès des médecins », estime le journal des professionnels de santé. « Il a fait ses preuves dans sa gestion de la pandémie en s’imposant dans un contexte de crise sanitaire inédite. Il a également laissé entendre qu’il se verrait bien poursuivre sa mission pour s’attaquer au grand chantier de la refonte du système de santé », ajoute notre confrère.
Si Olivier Véran gardait son ministère, son ou sa suppléante le remplacerait sur les bancs du palais Bourbon, en cas d'élection à l'Assemblée Nationale. En février 2020 lors de sa nomination au ministère de la Santé, il avait laissé sa place à sa suppléante, Camille Gaillard-Minier.