"Mauvaise blague" ou vraie menace terroriste... Plusieurs centaines de collégiens confinés après une alerte attentat en Isère

Ce mardi 3 octobre, en fin de matinée, une alerte attentat a eu lieu au collège Doisneau, à L'Isle d’Abeau, en Isère. Les élèves ont été confinés et mis en sécurité pendant environ deux heures par la principale de l'établissement et le corps enseignant. L’alerte a été levée et les collégiens ont pu sortir vers 13h30. Une enquête de gendarmerie est en cours.

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La matinée se terminait, ce mardi 3 octobre, lorsque les élèves du collège Doisneau, à l'Isle d’Abeau (Isère), ont entendu la sirène de confinement retentir. Cyril Marion, le maire de la ville, affirme qu'il s'agit d'une alerte attentat. "Les forces de l'ordre se sont mobilisées à l'intérieur de l'établissement. La gendarmerie a fait des fouilles en faisant venir des chiens" pour vérifier la menace, précise-t-il.

Catherine Simon, élue de la ville et vice-présidente du conseil départemental, en charge des collèges, a été alertée à 11h30. "Je me suis rendue sur place à midi. J’ai été appelée par le directeur académique qui m’a dit qu’on avait un souci sur le collège. On a dû mettre les enfants en sécurité." 

Les enfants et le personnel enseignant ont dû suivre une procédure de confinement, "en grandeur réelle, avec la gendarmerie sur place". Une enquête a été ouverte, comme nous indique l’élue de L'Isle-d’Abeau.

Une "mauvaise blague" ?

Sur place, Catherine Simon a dû rassurer les parents, leur dire que tout était sous contrôle. En repassant devant l'établissement, elle a observé les élèves sortir au compte-gouttes, vers 13h30, comme cela se passe dans le cadre de ce type d’alerte. "On ne confine jamais pour 15 minutes. On met les enfants en sécurité, on ferme toutes les entrées, on a des procédures d’urgence."

Si c’est une mauvaise blague, je n’ai pas de mots.

Catherine Simon, vice-présidente départementale chargée des collèges.

Elle tient à souligner la bonne attitude de la principale et de son équipe. Ils ont "très bien réagi". Catherine Simon précise également que ce type d’alerte "stresse tout le monde", en particulier les parents qui se sont rendus sur place sans qu’on ne leur dise ce qu'il se passe. "Si c’est une mauvaise blague, je n’ai pas de mots. Ce n’est vraiment pas confortable."

Cette alerte fait écho à celles qui se sont produites ces dernières semaines en Savoie. Ce lundi 1er octobre, une alerte à la bombe a eu lieu au lycée Grand Arc, avant que les cours ne reprennent dans l’après-midi. Le 18 septembre, c’est le lycée Monge de Chambéry qui a été concerné, également pour une alerte à la bombe. Catherine Simon indique qu'en deux mandats, il s'agit de son troisième cas de confinement.

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