Militaires attaqués à Varces en Isère : plusieurs écoles et lieux publics confinés dans la matinée

Une Peugeot noire a tenté de renverser plusieurs militaires près de la caserne de Varces, en Isère ce jeudi matin, sans faire de blessés. Un important dispositif a été déployé pour retrouver le conducteur et plusieurs lieux publics ont été confinés une partie de la matinée.

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La situation s'est relativement calmée à Varces, près de Grenoble ce jeudi midi. Peu après 8h15, une peugeot noire a tenté de renverser des militaires qui faisaient leur footing près de l’entrée de la caserne de Varces-Allières-et-Risset. Les militaires "se sont sentis menacés" selon le maire de la commune Jean-Luc Corbet, et ont été invectivés par le conducteur, qui a pris la fuite.

Un geste délibéré selon les premiers éléments, mais qui n'a fait aucun blessé. Un important dispositif a été déployé pour retrouver l'auteur de l'agression, mais le parquet anti-terroriste n'a pas été saisi pour le moment. Dans cette petite commune située près de Grenoble, des mesures de sécurité ont rapidement été prises.




"J'ai demandé à prendre immédiatement des mesures de prescription sur les bâtiments qui recevaient du public", explique le maire Jean-Luc Corbet.

La mairie de Varces a mis en œuvre son plan communal de sauvegarde, visant à confiner les établissements d’accueil du public. Les lieux concernés sont les deux groupes scolaires Mallerin et Les Poussous, le multi-accueil, le Relai Assistantes Maternelles, le Centre socioculturel Emile Romanet, l’accueil de loisirs Arc-en-Ciel, le collège Jules Verne, la résidence Maurice Gariel et la mairie.

A l'école primaire Charles Mallerin, la directrice Catherine Tourniaire a été prévenue vers 9h35. "On fait des exercices de simulation d'intrusion tous les trimestres, alors on est entraîné", explique-t-elle calmement. Même constat au centre socio-culturel Emile Romanet où les mêmes consignes ont été diffusées, à une heure où la fréquentation était faible.

"On a fermé les barrières à l'entrée et on a alerté les équipes" explique Sandrine Orhant. Hormis ces mesures, aucun renfort de sécurité n'a été sollicité et le confinement a été levé avant 11h. Tout indique que ces mesures, qui auront duré à peine plus d'une heure ont été rapidement mises en oeuvre dans le calme, sans mouvement de panique.

"Sur conseil de la gendarmerie, ces mesures ont été levées", poursuit le maire de la commune, qui se veut rassurant estimant qu'il s'agit "d'un signe qui fait que les forces de l'ordre maîtrisent la situation".


A priori, il n'y avait aucune caméra municipale sur les lieux de l'agression, selon le maire, étant donné que les caméras sont dédiées à la surveillance de structures publiques.




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