Un enfant de 6 ans a trouvé la mort dans un accident de la route à Moirans en Isère, ce samedi 14 octobre. Le conducteur, son père, est grièvement blessé. Trois hommes circulant dans une voiture volée et impliqués dans l'accident, ont pris la fuite. Ils ont finalement été interpellés et placés en garde à vue.
Le drame a eu lieu ce samedi 14 octobre peu après minuit. Un enfant de 6 ans a perdu la vie dans un accident de la route sur la départementale 1085 reliant Moirans à Rives, en Isère.
Au volant de la voiture, son père âgé de 32 ans a fait une sortie de route vers 00h30, venant heurter le mur d'enceinte d'une maison. L'enfant de 6 ans a lui été éjecté de l'habitacle avant qu'une partie du véhicule déjà accidenté termine sa trajectoire au milieu de la chaussée. Une seconde voiture circulant sur la départementale l'a alors percuté.
Malgré l'intervention des secours, le petit garçon a été déclaré décédé par le médecin du SMUR. Le père, lui, a dû être désincarcéré et transféré au CHU de Grenoble en urgence absolue.
Trois personnes placées en garde à vue
A la suite de l'accident, le conducteur du second véhicule impliqué et ses deux passagers ont pris la fuite à pied. Les trois hommes dont un mineur ont été interpellés quelques minutes plus tard par des membres du Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie de Saint-Marcellin, en patrouille dans le secteur.
Selon les premiers éléments de l'enquête confiée à la communauté de brigades de Renage, les fuyards circulaient dans une Renault Clio volée. Ils ont été placés en garde à vue dans un premier temps pour "recel", "homicide involontaire" et "délit de fuite".
Mais les poursuites pour "homicide involontaire" seront très probablement abandonnées puisque "le véhicule volé n’est pas impliqué dans le premier accident au cours duquel l’enfant a perdu la vie", indique Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble.
"Ce premier accident est vraisemblablement dû à la vitesse excessive du père de famille. Des prélèvements ont été effectués sur celui-ci pour savoir s’il était alcoolisé ou conduisait sous l’emprise de stupéfiants", explique encore le procureur.
