SergeFerrari, groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain en Isère, a vu son premier semestre 2020 affecté par la crise du coronavirus. Mais il constate une reprise de l'activité en juin.
Le groupe isérois SergeFerrari, spécialiste des matériaux souples utilisés en architecture, a annoncé avoir noté une reprise "encourageante" de son activité en juin, ce mardi 28 juillet. L'entreprise affirme également avoir connu une première moitié d'exercice très affectée par la crise sanitaire.
Au deuxième trimestre, le groupe basé à Saint-Jean-de-Soudain (Isère) a vu son chiffre d'affaires tomber à 37,2 millions d'euros (-32,6% sur un an), selon un communiqué. En cumulé depuis le début de l'année, ses ventes atteignent 79,7 millions d'euros (-21,4%), un montant "conforme aux attentes" de la direction de l'entreprise avec une "situation financière solide".
"Grâce à la reprise progressive de nos activités industrielles, le groupe s'est montré résistant et a pu redémarrer une activité qui monte à nouveau en puissance sur la fin du second semestre", a relevé le PDG Sébastien Ferrari, cité dans le texte, ajoutant que "les reprises économiques sur certaines zones et dans certains domaines d’activité sont tangibles, mais les niveaux de reprise restent disparates".
Au pire de la crise, SergeFerrari a annoncé la commercialisation de toiles détruisant le nouveau coronavirus en cas de contamination grâce à l'incorporation de particules d'argent. Si ce produit a suscité un "intérêt fort", il n'a pas généré à ce stade des recettes substantielles.