Trois agents du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier auraient été agressés par un détenu qui venait de mettre le feu à sa cellule, mardi 9 avril. Deux d'entre eux ont été sévèrement blessés, indique le syndicat Ufap-Unsa Justice.
En fin d'après-midi, mardi 9 avril, trois agents du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier sont intervenus dans une cellule où se trouvait un détenu qui venait de mettre le feu à sa cellule, pour la deuxième fois de la journée. Lorsque les agents sont entrés avec leur équipement dans la cellule, le détenu les a agressés, selon le syndicat Ufap-Unsa Justice, qui présente sa version des faits dans un communiqué.
7 jours d'arrêt
Les agents ont subi menaces de mort, coups de tête et de pieds, selon l'UFAP UNSa Justice, qui indique que le détenu est parvenu à enlever le casque d'un agent avant d'être maîtrisé et placé dans une autre cellule. Deux agents ont été sévèrement blessés : hématome crânien et de nombreuses contusions.Les blessés se sont rendus au centre hospitalier, conclusion : 5 jours d’ITT et 7 jours d’arrêt pour chacun d’eux. Ils ont déposé plainte à la gendarmerie. "Le détenu motive son geste par un besoin non satisfait de voir le psychiatre", précise le syndicat.
"Définir le mode opératoire"
Le syndicat UFAP UNSa Justice appelle à des mesures et "estime que face à la violence potentielle et prévisible d’un détenu retranché dans sa cellule, il est nécessaire de s’entourer d’agents en pleine possession de leurs moyens et de définir avec précision le mode opératoire avant d’intervenir". L'un des agents participant à l’intervention n’était pas encore totalement remis d’un précédent accident de service, rapporte l'UFAP UNSa Justice.Des agressions envers le personnel du centre pénitentiaire se sont produites à plusieurs reprises. En février, un détenu a refusé de retourner en cellule pour récupérer une serviette de bain saisie le matin même et a frappé un agent à l'aide d'une casserole, selon les syndicats.