Le saviez-vous ? Deux élevages de bisons se trouvent en Isère

Bête robuste ou mets prisé, le bison est un animal qu'il est rare de croiser. On compte seulement une trentaine d'élevages en France. Deux Isérois ont fait le choix d'accueillir cet animal au sein de leur ferme, l'un pour le faire découvrir au public et l'autre pour en faire de la viande. 

Quel que soit le temps, été comme hiver, ils vivent dehors au pied des montagnes, loin des plaines nord-américaines de leurs ancêtres :  à Bourg d'Oisans, les bisons de la ferme de Didier Girard suscitent la curiosité. 

Si l'éleveur a fait le choix d'adopter cet animal - depuis 2005 - c'est avant tout pour le faire découvrir au grand public. Toute l'année, des visiteurs viennent admirer ces bêtes rustiques nourries à l'herbe et au foin. "C'est agréable de pouvoir échanger avec le producteur et de lui poser des questions", raconte l'une des visiteuses. Il faut compter 6 euros pour les adultes et 4 euros pour les enfants pour passer une à deux heures aux côtés de Didier, de ses bisons mais aussi de ses lamas. 

Venu le temps des fêtes, Didier se transforme exceptionnellement en producteur de viande. Il abat trois bêtes par an, uniquement en fin d'année.
 

Un animal rare

Il faut dire que croiser des bisons en France est assez peu commun. On trouve seulement une trentaine d'élevages dans l'hexagone. 

Comme lui, un autre éleveur du département, Lilian Rochas, basé à Méaudre, a adopté des bisons mais, contrairement à Didier, c'est principalement pour en faire de la viande. Il n'a pas eu beaucoup de chemin à faire pour aller les chercher : ses bêtes viennent en fait de la ferme de Bourg d'Oisans. 
 
"Ce sont des animaux qui peuvent résister à des températures allant de - 40 à 40 degrés. Ils peuvent vivre dans des régions comme le Canada ou les Etats-Unis mais ils supportent aussi les climats comme ici,  froids et humides", explique Didier.
 

Un mets prisé

La viande au goût proche de celui du bœuf est vendue entre 28 et 36 euros le kilo. Le bison est un mets prisé pour Noël. Chez Didier, il ne reste d'ailleurs pas grand-chose des 300 kilos de viande empaquetés en fin de semaine dernière.

"Il y a très peu de gras, beaucoup moins que dans le bœuf, pas de cholestérol, il y a un peu plus de protéines", explique Didier. Ça reste un produit de fête parce qu'il est noble en qualité, il est assez rare aussi et c'est frais. On sait où ils ont été élevés, on sait ce qu'ils ont mangé". 
 



 
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