Le préfet de l'Isère a placé l'ensemble du département en "alerte sécheresse" suite à la canicule et aux faibles précipitations. Interdiction de lavage des voitures ou encore de remplir sa piscine, les usagers sont appelés à se mobiliser pour économiser l'eau.
Malgré la pluie qui a fait sont retour ce lundi 13 août 2018 sur la région, la situation des nappes phréatiques reste particulièrement préoccupante. La canicule et l'absence de précipitation ces dernières semaines ont conduit le préfet de l'Isère a placer le département en "alerte sécheresse". Des restrictions ont été mises en place et tous les usagers sont appelés à se mobiliser pour économiser l'eau.
C'est l'ensemble du département de l'Isère qui a a été placé en "alerte sécheresse", apprend-on ce lundi 13 août dans un communiqué de la préfecture de l'Isère. Une mesure décidée alors que "l’absence de pluie et la canicule avec ses fortes températures ont fortement dégradé l’état des cours d’eau, dont une partie sont déjà à sec". Selon la préfecture, le niveau des nappes continue à baisser et les seuils d'alerte auraient été dépassés.
Si la pluie a fait son retour ce lundi, cela ne devrait pas durer et surtout ne pas suffire avec une fin d'été qui pourrait être, toujours selon la préfecture "très problématique".
Les usagers sont appelés à économiser l'eau et plusieurs restrictions ont été mises en place. Les voici :
- Pour tous :
- Interdiction du remplissage des piscines de plus de 5m³ à usage privé ;
- Interdiction d’arrosage des pelouses, des espaces verts publics et privés, des jardins d’agrément, des golfs, et des stades et espaces sportifs, de 9H00 à 20H00 ;
- Réduction de moitié du débit dérivé alimentant les plans d’eau et des étangs par rapport au débit dérivé autorisé ;
- Interdiction de manœuvrer des ouvrages hydrauliques ;
- Interdiction d’effectuer des travaux dans le lit du cours d’eau destinés à accroître ou maintenir le prélèvement.
- Pour les communes :
- Interdiction de faire fonctionner les fontaines publiques en circuit ouvert sur l’eau potable.
- Pour l’agriculture :
- Pour les exploitants d’installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), domaines industriel, agro-alimentaire :
- Pour tous les autres acteurs économiques
- Pour les gestionnaires de réseau d’eau potable :
Le reportage de Mai-Linh Nguyen-Stéphan et de Florine Ebbhah.